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Paris Plages, le 23 août 2015. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous nous passerons de leur prestation", a indiqué devant le Conseil Bruno Julliard, premier adjoint de la maire socialiste Anne Hidalgo, avant qu'un vote n'entérine cette décision.
Depuis 2002, Lafarge (devenu LafargeHolcim en 2015) fournit à la capitale du sable qui sert à installer "Paris Plages", une opération estivale sur les berges de la Seine. Plus de 3.000 tonnes de sable ont ainsi été répandues l'an dernier sur les bords de Seine.
Ce partenariat a déjà fait polémique après qu'il eut été révélé que Lafarge avait indirectement financé le groupe État islamique en Syrie, payant en 2013-2014 pour pouvoir maintenir en activité l'une de ses cimenteries. Le Conseil de Paris avait été interpellé sur cette question en septembre dernier par une élue de gauche.
Cette fois, il a été sollicité par les écologistes, opposés à la poursuite de tout partenariat avec une "entreprise infréquentable" qui s'est dite, le 9 mars, prête à vendre son ciment pour le mur anticlandestins que veut ériger le président des États-Unis entre son pays et le Mexique.
M. Julliard a rappelé les "engagements éthiques que les Parisiens sont en droit d'attendre de la part de la Ville".