Mpox : 15 pays africains touchés par de divers variants

Un total de 15 pays africains ont été touchés par l'épidémie de Mpox depuis 2024, a indiqué vendredi 11 octobre l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mettant en garde contre de divers variants qui ajoutent des "niveaux de complexité", un diagnostic tardif et un accès limité au traitement dans plusieurs pays les plus touchés.

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Un personnel de santé administre une dose de vaccin contre le mpox à un habitant dans un hôpital de Goma, dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), le 5 octobre 2024. 
Photo : Xinhua/VNA/CVN

Selon un dernier rapport de l'OMS sur le Mpox dans la région africaine, un total de 15 pays ont été touchés par la maladie et ont une transmission active, définie comme les cas signalés au cours des six dernières semaines.

Au total, 37.325 cas suspects, dont 996 décès et 6.602 cas confirmés, ont été signalés depuis le début de l'année 2024 dans la région, a indiqué l'OMS, notant qu'un nombre important de cas suspects n'ont pas encore été testés et "ne sont donc jamais confirmés" en raison d'une capacité de diagnostic limitée.

Le Ghana a rapporté son premier cas le 1er octobre. Le patient, un garçon, est en isolement avec la recherche des contacts en cours, tandis que le séquençage est toujours en cours pour déterminer le clade. Le Ghana avait précédemment identifié et signalé 120 cas de Mpox en 2022 et huit cas en 2023, a indiqué l'OMS.

Cependant, l'OMS n'a pas inclu la Zambie, qui a annoncé jeudi avoir confirmé le premier cas de Mpox enregistré dans le pays. Selon les autorités zambiennes, le patient a signalé des symptômes de douleurs musculaires, de fatigue et de maux de gorge, ses échantillons de sang ayant été testés positifs au Mpox et se trouve dans un hôpital local.

La RDC, qui a signalé 30.766 cas suspects, soit environ 82,4% des cas signalés dans la région, est confrontée à un taux de mortalité plus élevé en raison d'un diagnostic tardif et d'un accès difficile au traitement dans plusieurs zones de santé. Seuls 39% des cas suspects auront été testés en 2024, alors que le taux de positivité parmi les cas testés est d'environ 55%.

La région est également aux prises avec plusieurs clades du virus, ce qui complique encore davantage les efforts de réponse, a noté l'OMS. Le Clade Ia circule en République centrafricaine (RCA), tandis que le Clade Ib est présent en Ouganda, au Rwanda et au Burundi, et que le Clade IIb est signalé au Nigeria et dans l'Afrique du Sud.

L'OMS a souligné la nécessité urgente de renforcer les capacités des laboratoires, de renforcer les systèmes de surveillance et d'améliorer la coordination transfrontalière, appelant les États membres à se concentrer sur la détection précoce, à mettre en œuvre des campagnes de vaccination ciblées et à intensifier les interventions de santé publique, en particulier dans les zones connaissant une augmentation du nombre de cas.

L'OMS a déclaré à la mi-août que le Mpox, anciennement appelé variole du singe, constituait une urgence de santé publique de portée internationale, tirant la sonnette d'alarme quant à la potentielle transmission accrue de la maladie à l'échelle mondiale.

La déclaration de l'OMS intervient après que le CDC Afrique a estimé que l'épidémie de Mpox en cours constituait une urgence de santé publique pour le continent. Selon l'agence de santé de l'Union africaine, le nombre de nouveaux cas de Mpox signalés en 2024 représente une augmentation de 160% par rapport à la même période en 2023.

Xinhua/VNA/CVN

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