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Le secrétaire d'État américain John Kerry (gauche) et son homologue russe Sergueï Lavrov le 15 décembre à Moscou. |
MM. Kerry et Poutine se sont entretenus pendant plus de trois heures, après une réunion de la même durée entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue américain venu présenter ses propositions.
Les deux grandes puissances, qui pilotent la relance du processus diplomatique sur la Syrie, cherchaient à rapprocher leurs positions parfois antagoniques et M. Lavrov a annoncé "une nouvelle réunion au niveau ministériel du groupe international" sur la Syrie le 18 décembre à New York.
Cette conférence, qui était évoquée depuis des jours mais pas formellement confirmée, s'inscrit dans le processus dit de Vienne, par lequel 17 pays, y compris la Russie et l'Iran, sont tombés d'accord le 14 novembre sur une feuille de route politique pour la Syrie.
Moscou et Washington souhaitent un "projet de résolution" au Conseil de sécurité de l'ONU qui "entérine les principes établis par les documents de Vienne", c'est à dire la "déclaration de Vienne du 30 octobre et celle du 14 novembre", selon MM. Lavrov et Kerry.
Se félicitant de ces deux précédentes déclarations viennoises "très détaillées, pragmatiques et tangibles", le porte-parole du département d'État à Washington, John Kirby, a vanté par avance une réunion à New York qui se déroulera avec "le même niveau d'activité et d'énergie" qu'à Vienne.
La feuille de route dressée dans la capitale autrichienne prévoit une rencontre à compter du 1er janvier entre représentants de l'opposition et du régime en Syrie, un gouvernement de transition dans les six mois, et des élections dans les 18 mois.