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"Nous les frappons plus fortement que jamais", a déclaré le président américain depuis le Pentagone où il a avait réuni son Conseil de sécurité nationale. "Plus ils seront affaiblis, plus il deviendra difficile pour (les membres de) l'EI de faire leur propagande à travers le monde", a-t-il ajouté.
Barack Obama (centre), le 14 décembre au Pentagone. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Huit jours après une allocution solennelle prononcée dans le Bureau ovale, M. Obama a annoncé que le secrétaire à la Défense Ashton Carter se rendrait dès ce lundi 14 décembre au Proche-Orient "pour travailler avec les partenaires de la coalition afin d'obtenir plus de contributions militaires".
"Cela continue d'être un combat difficile", a-t-il reconnu, soulignant que les jihadistes utilisaient "des hommes, des femmes et des enfants sans défense comme boucliers humains".
M. Obama, qui peine à convaincre les Américains du bien-fondé de sa stratégie contre l'EI, a longuement insisté sur les progrès enregistrés sur le terrain au cours des dernier mois.
"L'EI a perdu plusieurs milliers de kilomètres carrés de territoires qu'ils contrôlaient en Syrie (...) En de nombreux endroits, ils ont perdu leur liberté de manœuvre car ils savent que s'ils rassemblent leurs forces, nous les éliminerons", a-t-il souligné. "Depuis l'été, l'EI n'a pas réussi une seule opération d'envergure, que ce soit en Irak ou en Syrie", a-t-il ajouté.
"Cependant, nous sommes conscients du fait que les progrès doivent être plus rapides", a-t-il ajouté, soulignant que d'innombrables Irakiens et Syriens vivaient sous le règne de la "terreur".
La coalition internationale menée par les États-Unis mène des frappes aériennes en Irak et Syrie, s'efforçant notamment de désorganiser le groupe EI en éliminant ses hauts responsables. "Les dirigeants de l'EI ne peuvent se cacher", a averti M. Obama.