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Les joueurs néo-zélandais Luke Jacobson, Will Jordan, Beauden Barrett à Lyon pendant le match entre les All Blacks et l'Uruguay, le 5 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les All Blacks, auteurs de 11 essais, doivent attendre le match entre la France et l'Italie vendredi 6 octobre, toujours à Lyon, pour savoir s'ils terminent premiers ou deuxièmes du groupe A et les rencontres de ce week-end pour connaitre le nom de leur adversaire en quarts.
Mais ils finiront, quel que soient les scénarios de France-Italie devant l'une de ces deux équipes.
Si la logique est respectée, tout indique qu'ils termineront deuxième de leur groupe derrière la France et qu'ils croiseront le fer face à l'Irlande lors de leur premier match à élimination directe dans une semaine au Stade de France.
À moins que ce soit l'Afrique du Sud ou l'Ecosse.
La Nouvelle-Zélande dispose désormais de quelques jours pour établir les diverses projections vers son prochain match.
Brouillons et beaucoup moins précis lors de la première période qu'une semaine plus tôt face à l'Italie, les All Blacks ont du attendre la 20e minute et deux essais refusés (Roigard 8e et McKenzie 17e) avant d'ouvrir la marque grâce à une action en première main conclue par Damian McKenzie après une mêlée.
Ils ont néanmoins sécurisé dès la mi-temps le point de bonus offensif et leur qualification grâce à des essais de Mo'unga (25e) encore après une mêlée, Will Jordan (34e), magnifiquement servi par McKenzie intenable, et Roigard (38e) toujours après une mêlée.
Score fleuve et doutes
La Nouvelle Zélande a fait largement gonfler le score en seconde période face à des Sud-Américains lessivés grâce à sept nouveaux essais, souvent inscrits après sa mêlée ultra dominatrice, par Fletcher Newell, McKenzie, Leicester Fainga'anuku, trois fois, Jordan et Tamaiti Williams.
"Ça a été un match assez difficile, en particulier en première période", a convenu le capitaine Sam Cane au micro de Sky Sports. "On a dû batailler pour l'emporter. Mais j'ai aimé la patience dont on a fait preuve dans les 20 premières minutes. On ne s'est pas affolé et on a été récompensé".
Il n'en reste pas moins que, remaniée, elle a été considérablement gênée lors du premier acte par l’agressivité uruguayenne dans les rucks, symbolisée par le meilleur gratteur de ballon de la compétition, le flanker Manuel Ardao présent à tous les points de rencontre.
Ce qui a ravivé les doutes sur sa capacité à pouvoir développer son jeu ultra-rapide et ultra-efficace lorsqu'il est exécuté avec une précisions d'orfèvre, face à des équipes rugueuses comme l'Irlande ou l'Afrique du Sud.
Elle a en outre perdu son pilier droit Tyrel Lomax, touché à un genou dès la 8e minute, lui qui devait apporter sa présence physique, indispensable pour faire briller les flèches noires après lui.
Whitelock honoré
L'Uruguay affronte la Nouvelle-Zélande à Lyon, le 5 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces ombres n'auront pas empêché les All Blacks d'honorer Sam Whitelock.
Rentré seul sur la pelouse avant la rencontre, le deuxième ligne en est sorti ovationné par tout le stade à la 63e.
En fêtant sa 150e sélection, il est devenu le joueur ayant disputé le plus grand nombre de rencontres lors d'une Coupe du monde (22) dépassant son compatriote Richie McCaw et le pilier anglais Jason Leonard.
Whitelock peut encore rêver devenir le premier joueur à soulever trois fois le trophée Webb Ellis.
"C'est phénoménal", a commenté Cane, "ça fait beaucoup de matches. Il ne s'agit d'ailleurs pas que des matches mais de tout le travail que cela implique. Sam incarne le professionnalisme et le travail acharné. C'est en partie pour cela qu'il a eu une carrière si longue et si réussie".
La Nouvelle-Zélande même balbutiante, continue sa quête vers un quatrième titre.
AFP/VNA/CVN