Mondial-2022/barrages : le Costa Rica 32e et dernier qualifié

Épilogue d'une campagne qualificative débutée en juin 2019, le Costa Rica a décroché le dernier des 32 billets pour le Mondial-2022 au Qatar (21 novembre-18 décembre), en battant la Nouvelle-Zélande 1-0 dans le pays hôte mardi 14 juin.

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La joie des joueurs du Costa Rica, vainqueurs 1-0 de la Nouvelle-Zélande et qualifiés pour la Coupe du monde 2022 au Qatar, le 14 juin à Ar-Rayyan.
Photo : AFP/VNA/CVN

Pour leur sixième Coupe du monde de football et la troisième consécutive, les Costariciens rejoignent l'Espagne, l'Allemagne et le Japon dans le groupe E, relevé mais "joli" selon leur sélectionneur colombien Luis Fernando Suárez. L'issue est cruelle pour les "Kiwis", dominateurs mais contrariés à deux reprises par l'arbitrage vidéo (VAR).

"On a eu la chance marquer un but rapidement puis il a fallu se battre contre les qualités de la Nouvelle-Zélande, surtout pendant la première période", a admis Suárez, avant de louer la "résilience" de ses hommes après un début de qualifications poussif.

Dès la 3e minute, l'ancien attaquant d'Arsenal Joel Campbell a converti la seule occasion des Centraméricains dans la première période, dans l'air climatisé du stade Ahmad ben Ali à Al-Rayyan (ouest de Doha), qui accueillera sept rencontres de la première Coupe du monde dans un pays arabe.

Puis, devant un public largement acquis au Costa Rica (31e au classement FIFA), ce sont les Néo-Zélandais (101e), qui ont fait le jeu, avec 64% de possession de balle et neuf tirs, dont trois cadrés, en première période.

Mais, à la 39e minute, l'attaquant de Newcastle Chris Wood s'est vu refuser le but de l'égalisation, après recours à la VAR, pour une faute commise par le passeur Matthew Garbett.

C'est ensuite le carton jaune infligé à Kosta Barbarouses que la VAR a transformé en rouge pour un tacle dangereux sur Francisco Calvo (69e minute), alors que l'attaquant d'origine grecque n'était entré en jeu que 8 minutes plus tôt. Réduits à dix, les "Kiwis" sont restés offensifs jusqu'au bout mais sans parvenir à tromper le gardien du PSG Keylor Navas.

Leur sélectionneur Danny Hay, dont les hommes passent à côté de leur troisième Coupe du monde après 1982 et 2010, s'est dit "incroyablement déçu". "Je pense qu'on était de loin la meilleure équipe, sans nul doute", a-t-il commenté, estimant que la FIFA les avait "laissés tomber" en choisissant un arbitre qui n'était pas au niveau.


AFP/VNA/CVN

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