Le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, lors d'une conférence de presse, le 25 avril à Rio de Janeiro. Photo : AFP/VNA/CVN |
«Puisqu’au Brésil, il y a certains politiciens qui sont opposés à la Coupe du monde, et que nous avons vécu un enfer surtout parce que vous avez au Brésil trois niveaux politiques et qu’il y a eu un changement, qu’il y a eu des élections et que nous ne discutions pas forcément avec les mêmes personnes (...), c’était compliqué de répéter à chaque fois le même message», a souligné le N°2 de la Fédération internationale.
Le Français, qui se rendra à nouveau le 18 mai sur place, a insisté sur le fait que «ce n’est pas la FIFA qui organise le Mondial au Brésil, mais le Brésil qui organise le Mondial dans douze villes». «Nous soutenons le Brésil pour assurer que cela soit un succès, parce que toute la FIFA est basée sur le succès de la Coupe du monde. Si le Mondial est un échec, si nous avons un problème, nous, FIFA, sommes mal», a-t-il souligné.
La FIFA va recevoir les stades le 21 mai pour «la période d’utilisation exclusive» qui lui permettra d’installer entre autres tout le système nécessaire aux retransmissions des matches.
«On aurait dû recevoir les stades en décembre, on les reçoit le 15 mai. C’est un peu plus tard que prévu mais nous savons nous adapter», a-t-il fait valoir, avant de souhaiter que cela ne se renouvelle pas pour le Mondial-2018: «Si je peux passer un seul message officiellement, c’est que la Russie ne croie pas que livrer un stade le 15 mai constitue une référence. J’espère qu’on respectera les délais».
Malgré les retards, le secrétaire général reste positif. «Je ne dis pas que tout sera fini», a-t-il avancé, citant en exemple Cuiaba, où il risque encore d’avoir des travaux dans la ville.
«Mais en ce qui concerne les stades, en ayant énormément discuté, en ayant réduit nous-mêmes nos prétentions, nos besoins, on aura ce qui est nécessaire pour assurer à l’ensemble des journalistes, des équipes, des fans, des officiels, une Coupe du monde qui restera, j’espère, si en plus le drame de 1950 est effacé pour le Brésil, un souvenir exceptionnel», a-t-il conclu.
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