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La joie de Stefan Mitrovic et des Strasbourgeois après le 3e but inscrit face à Monaco, le 25 janvier, à Louis-II. |
Robert Moreno entrevoit ses limites : l'entraîneur espagnol aux idées offensives et ambitieuses n'aura bientôt plus assez de doigts pour compter les buts que son équipe encaisse. Cela fait désormais dix... sur les trois dernières rencontres uniquement. Certes, les deux premières furent des duels face au Paris SG, leader incontesté du championnat (3-3 à Paris et défaite 4-1 à Monaco), mais ce revers large face aux Strasbourgeois de Ludovic Ajorque, Adrien Thomasson et Stefan Mitrovic peut commencer à faire douter le technicien.
Samedi, son équipe s'est inclinée par trois fois contre d'efficaces Strasbourgeois, et ce n'est qu'à 3-0 que la révolte a été sonnée, par l'intermédiaire du remplaçant Stevan Jovetic. Bien trop tard pour espérer quoi que ce soit d'autre qu'un bilan comptable poussif, avec une 12e place au classement (29 points).
Khazri revient fort
Pour leurs retrouvailles avec leur public de Geoffroy-Guichard, après un match disputé à huis clos en raison d'une décision de la Ligue sanctionnant un usage massif de fumigènes en décembre, les joueurs de Saint-Étienne ont, eux, proposé un beau spectacle. Le Tunisien Wahbi Khazri, en difficulté depuis le début de la saison, a su retrouver son efficacité de l'année passée pour inscrire un doublé contre Nîmes (2-1)... et cela permet aux Stéphanois de mettre fin à une série noire de quatre défaites de suite en championnat, dont celle, un peu morne, contre Nantes le 12 janvier devant des tribunes vides (2-0).
L'attaquant de Saint-Étienne, Wahbi Khazri, auteur d'un doublé face à Nîmes, le 25 janvier à Geoffroy-Guichard. |
Avec 28 points, l'ASSE peut souffler : elle remonte au 14e rang. Pour Nîmes (19e, 15 points) en revanche, ce sont des points supplémentaires de perdus dans la course au maintien, même si Amiens, le barragiste, a été battu sur la pelouse de Brest (2-1) grâce en grande partie aux exploits du gardien brestois Gautier Larsonneur. Un peu plus tôt dans la journée, le Stade Vélodrome avait beaucoup moins vibré que le Chaudron, pendant 90 minutes insipides durant lesquelles les joueurs de l'OM ont maîtrisé le ballon, certes, mais sans se procurer assez d'occasions pour déstabiliser Angers (8e, 30 pts).
L'OM "Payet-dépendant"
L'absence du maître à jouer Dimitri Payet, redoutée par les supporters comme pas l'entraîneur André Villas-Boas, s'est cruellement fait sentir tant les offensives marseillaises ont manqué d'inspiration. "Barcelone est Messi-dépendant, la Juve est Ronaldo-dépendant, si on est Payet-dépendant, je n'ai pas de problème à l'assumer", a lancé l'entraîneur après la rencontre.
Le club phocéen, qui reste toujours invaincu depuis la fin du mois d'octobre, avait de la marge pour conserver sa deuxième place, après le match nul de Rennes à Nice vendredi 24 janvier (1-1). Avec cinq points d'avance sur les Bretons, l'OM est en effet solidement accroché à son poste de dauphin, d'autant que Rennes et Nantes (5e) s'affrontent lors de la prochaine journée. Les Nantais auront toutefois une occasion de refaire une partie de leur retard, en cas de victoire dimanche contre Bordeaux (17h00).
Les Marseillais voient par ailleurs un nouveau concurrent pointer le bout de son nez : il s'agit de Montpellier. Vainqueur de Dijon avec notamment un sublime coup franc de Florent Mollet (2-1), le MHSC se retrouve 4e avec 33 points, soit quatre de moins que Rennes. L'autre heureux de la soirée s'appelle Metz, qui, grâce à son succès à Reims (1-0), a repris huit points d'avance sur le 19e. En attendant le match de Toulouse, lanterne rouge en déplacement à Lyon (9e, 29 pts) dimanche 26 janvier (15h00).
AFP/VNA/CVN