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Outre la grogne sociale et les troubles politiques, deux attaques suicide à la voiture piégée ont fait au moins 33 morts dans la province de Diyala, au Nord-Est de Bagdad.
Deux des attentats, qui ont visé des quartiers majoritairement chiites, ont été revendiqués par le groupe jihadiste sunnite État islamique (EI) qui a saisi des pans entiers du territoire irakien depuis juin 2014, et multiplié les attentats sur les zones qui lui échappent.
Lasse des violences et de la mauvaise gouvernance, la population irakienne est descendue dans les rues ces dernières semaines pour réclamer des changements.
Après l'approbation le 9 août par le gouvernement d'un ambitieux plan de réformes proposé, sous la pression de la rue, par le Premier ministre Haider al-Abadi, le Parlement est appelé à débattre le 11 août, avant de le voter à une date non précisée.
Visant à réformer en profondeur le fonctionnement de l'État, le plan prévoit la suppression de postes importants, la réduction du train de vie des fonctionnaires et l'amélioration des services publics dans un pays miné par ailleurs par les dissensions confessionnelles et les violences jihadistes.
"Nous appelons le Premier ministre à démettre de leur fonction les ministres qui sont clairement coupables de manquements, de négligence et de corruption", a indiqué M. Joubouri en rencontrant les partis politiques à Bagdad.
Appel à approuver les réformes
M. Joubouri n'a pas cité de noms, mais un responsable parlementaire a indiqué que ceux des ministres en charge de l'Électricité et des Ressources hydrauliques avaient été mentionnées, alors que les coupures d'électricité sont fréquentes dans un pays où les températures dépassent les 50°C l'été.
Il a demandé aux blocs parlementaires d'approuver les réformes, en soulignant que des mesures complémentaires au plan Abadi étaient nécessaires et seraient discutées le 11 août.
Ces réformes sont destinées à répondre au mécontentement de la population qui manifeste depuis plusieurs semaines dans Bagdad et le Sud du pays pour protester contre la corruption généralisée de la classe politique et la mauvaise gouvernance.
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Manifestation à Bagdad, le 7 août, contre la corruption et l'incurie dans l'administration irakienne. Photo : AFP/VNA/CVN |
Outre la grogne sociale et les troubles politiques, deux attaques suicide à la voiture piégée ont fait au moins 33 morts dans la province de Diyala, au Nord-Est de Bagdad.
Deux des attentats, qui ont visé des quartiers majoritairement chiites, ont été revendiqués par le groupe jihadiste sunnite État islamique (EI) qui a saisi des pans entiers du territoire irakien depuis juin 2014, et multiplié les attentats sur les zones qui lui échappent.
Lasse des violences et de la mauvaise gouvernance, la population irakienne est descendue dans les rues ces dernières semaines pour réclamer des changements.
Location de la province de Diyala en Irak, où trois attaques ont eu lieu le 10 août. Photo : AFP/VNA/CVN |
Visant à réformer en profondeur le fonctionnement de l'État, le plan prévoit la suppression de postes importants, la réduction du train de vie des fonctionnaires et l'amélioration des services publics dans un pays miné par ailleurs par les dissensions confessionnelles et les violences jihadistes.
"Nous appelons le Premier ministre à démettre de leur fonction les ministres qui sont clairement coupables de manquements, de négligence et de corruption", a indiqué M. Joubouri en rencontrant les partis politiques à Bagdad.
Appel à approuver les réformes
M. Joubouri n'a pas cité de noms, mais un responsable parlementaire a indiqué que ceux des ministres en charge de l'Électricité et des Ressources hydrauliques avaient été mentionnées, alors que les coupures d'électricité sont fréquentes dans un pays où les températures dépassent les 50°C l'été.
Il a demandé aux blocs parlementaires d'approuver les réformes, en soulignant que des mesures complémentaires au plan Abadi étaient nécessaires et seraient discutées le 11 août.
Ces réformes sont destinées à répondre au mécontentement de la population qui manifeste depuis plusieurs semaines dans Bagdad et le Sud du pays pour protester contre la corruption généralisée de la classe politique et la mauvaise gouvernance.
AFP/VNA/CVN