>>MH370 : la recherche des débris se poursuit au large de La Réunion
>>MH370 : la France lance de nouvelles recherches à la Réunion
Depuis 07h30 le 10 août, une centaine de personnes ratissent le littoral oriental de La Réunion, sur une quinzaine de kilomètres.
Tous salariés de différentes associations chargées de la protection de l'environnement, ils sont mobilisés sur une zone allant de la rivière du Mât à l'étang Bois rouge, là où a été retrouvé le morceau d'aile identifié par la Malaisie comme appartenant au Boeing 777 de Malaysia Airlines.
C'est la mairie de Saint-André, dont dépend cette zone, qui a pris l'initiative de cette "fouille minutieuse". "La mairie de Saint-André nous a demandé d'être solidaires", explique Gérard Agate, vice-président de la plateforme des emplois verts (une structure regroupant plusieurs associations). "On va cibler les endroits où le courant est vraiment fort. On va essayer de retrouver des choses à des endroits où on n'a rien trouvé", ajoute-t-il.
Le dispositif est quasiment militaire : Gérard Agate a demandé à ses collègues de se déplacer le long d'une ligne allant du bord de l'eau à la fin de la zone sablonneuse et rocailleuse. Les participants marchent les yeux rivés au sol. Ferrailles, bouts de tissus, papiers, cartons ? Ils déposent tout ce qu'ils trouvent dans de grands sacs poubelles.
Parmi les trouvailles, des bouteilles d'eau minérale où figurent des idéogrammes.
"J'ai trouvé un objet qui ressemble à un jouet chinois. C'est peut-être la mer qui l'a rejeté", s'exclame Benjamin Banon. Il montre une figurine en plastique à l’effigie de Psy, le chanteur sud-coréen interprète en 2012 du tube planétaire Gangnam Style. "J'espère avoir trouvé des débris que les gens attendent", commente ce père de famille de 51 ans.
"Ça aura au moins servi à nettoyer le rivage"
En fin d'après-midi, la préfecture de l'île indiquait toutefois qu'aucun objet en lien avec le vol MH370 n'avait jusque là été découvert lors des recherches entreprises depuis le 7 août, que ce soit en mer ou sur terre.
"On ramasse tout ce qu’on trouve. On récupère vraiment tout. Ensuite on donnera tout aux policiers de Saint-André. C’est à eux de trier pour voir si ça appartenait à l’avion", explique Gérard Agate. Il a prévu d'entreposer tous les sacs poubelles au parc du Colosse, une aire de repos et de pique-nique situé non loin de là.
"Nous n'allons pas récupérer les déchets et nous n'allons pas les trier. Ce n'est pas la police qui est chargée de l'enquête, mais la gendarmerie", commente-t-on cependant de source policière : "Du 7 au 9 août, des patrouilles de police à pied ont ratissé à fond tout le littoral de Saint-André. Si d'autres personnes veulent faire de nouvelles recherches, pourquoi pas".
Le 9 août, les policiers ont trouvé, non loin de l'étang Bois Rouge, un débris en matière composite qui pourrait provenir d'un plancher. "Nous l'avons remis aux gendarmes", indique la source policière. Des bouteilles portant des inscriptions en malaisien et des idéogrammes ont également été retrouvées par la police. "Mais il faut être prudent, on ne sait pas si ces bouteilles n'ont pas été jetées de bateaux qui passaient au large de l'île".
Le 10 août, dans la zone de l'étang Bois Rouge où a été retrouvé le fragment d'aile, l'association 3E s'activait également. "Comme tous les jours", lance un peu agacé l'un des salariés. Il fait partie de ceux qui ont aidé Johnny Bègue - celui qui a trouvé le morceau d'aile -, à remonter le débris sur la rive.
"Si les gens ne jetaient pas leurs saletés un peu partout, on n'aurait pas eu besoin de faire tout ce tralala, on aurait vu de suite s'il y avait des débris d'avion", s'exaspère un promeneur en regardant les salariés transporter des sacs pleins de détritus. "Enfin cela aura au moins servi à nettoyer le rivage", soupire-t-il avant de reprendre sa marche.
>>MH370 : la France lance de nouvelles recherches à la Réunion
"Une fouille minutieuse" a lieu le 10 août sur le rivage au Nord de l'île de La Réunion où a été retrouvé le fragment d'aile appartenant très vraisemblablement au vol MH370. Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis 07h30 le 10 août, une centaine de personnes ratissent le littoral oriental de La Réunion, sur une quinzaine de kilomètres.
Tous salariés de différentes associations chargées de la protection de l'environnement, ils sont mobilisés sur une zone allant de la rivière du Mât à l'étang Bois rouge, là où a été retrouvé le morceau d'aile identifié par la Malaisie comme appartenant au Boeing 777 de Malaysia Airlines.
C'est la mairie de Saint-André, dont dépend cette zone, qui a pris l'initiative de cette "fouille minutieuse". "La mairie de Saint-André nous a demandé d'être solidaires", explique Gérard Agate, vice-président de la plateforme des emplois verts (une structure regroupant plusieurs associations). "On va cibler les endroits où le courant est vraiment fort. On va essayer de retrouver des choses à des endroits où on n'a rien trouvé", ajoute-t-il.
Le dispositif est quasiment militaire : Gérard Agate a demandé à ses collègues de se déplacer le long d'une ligne allant du bord de l'eau à la fin de la zone sablonneuse et rocailleuse. Les participants marchent les yeux rivés au sol. Ferrailles, bouts de tissus, papiers, cartons ? Ils déposent tout ce qu'ils trouvent dans de grands sacs poubelles.
Un employé d'une association de protection de l'environnement a trouvé une poupée à l'effigie du chanteur sud-coréen Psy, le 1er août, lors de la fouille du rivage Nord de l'île de La Réunion. Photo : AFP/VNA/CVN |
Parmi les trouvailles, des bouteilles d'eau minérale où figurent des idéogrammes.
"J'ai trouvé un objet qui ressemble à un jouet chinois. C'est peut-être la mer qui l'a rejeté", s'exclame Benjamin Banon. Il montre une figurine en plastique à l’effigie de Psy, le chanteur sud-coréen interprète en 2012 du tube planétaire Gangnam Style. "J'espère avoir trouvé des débris que les gens attendent", commente ce père de famille de 51 ans.
"Ça aura au moins servi à nettoyer le rivage"
En fin d'après-midi, la préfecture de l'île indiquait toutefois qu'aucun objet en lien avec le vol MH370 n'avait jusque là été découvert lors des recherches entreprises depuis le 7 août, que ce soit en mer ou sur terre.
"On ramasse tout ce qu’on trouve. On récupère vraiment tout. Ensuite on donnera tout aux policiers de Saint-André. C’est à eux de trier pour voir si ça appartenait à l’avion", explique Gérard Agate. Il a prévu d'entreposer tous les sacs poubelles au parc du Colosse, une aire de repos et de pique-nique situé non loin de là.
"Nous n'allons pas récupérer les déchets et nous n'allons pas les trier. Ce n'est pas la police qui est chargée de l'enquête, mais la gendarmerie", commente-t-on cependant de source policière : "Du 7 au 9 août, des patrouilles de police à pied ont ratissé à fond tout le littoral de Saint-André. Si d'autres personnes veulent faire de nouvelles recherches, pourquoi pas".
Gérard Agate (gauche), vice-président de la plateforme des emplois verts (une structure regroupant plusieurs associations), le 10 août, dirige la fouille du littoral oriental de La Réunion, sur une quinzaine de kilomètres. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le 9 août, les policiers ont trouvé, non loin de l'étang Bois Rouge, un débris en matière composite qui pourrait provenir d'un plancher. "Nous l'avons remis aux gendarmes", indique la source policière. Des bouteilles portant des inscriptions en malaisien et des idéogrammes ont également été retrouvées par la police. "Mais il faut être prudent, on ne sait pas si ces bouteilles n'ont pas été jetées de bateaux qui passaient au large de l'île".
Le 10 août, dans la zone de l'étang Bois Rouge où a été retrouvé le fragment d'aile, l'association 3E s'activait également. "Comme tous les jours", lance un peu agacé l'un des salariés. Il fait partie de ceux qui ont aidé Johnny Bègue - celui qui a trouvé le morceau d'aile -, à remonter le débris sur la rive.
"Si les gens ne jetaient pas leurs saletés un peu partout, on n'aurait pas eu besoin de faire tout ce tralala, on aurait vu de suite s'il y avait des débris d'avion", s'exaspère un promeneur en regardant les salariés transporter des sacs pleins de détritus. "Enfin cela aura au moins servi à nettoyer le rivage", soupire-t-il avant de reprendre sa marche.
AFP/VNA/CVN