>>Le débris d'avion trouvé à la Réunion provient bien du vol MH370, assure la Malaisie
>>De petits crustacés pourraient aider à résoudre le mystère de MH370
>>MH370 : réunion des enquêteurs à Paris, avant le début des expertises
Un aéronef survolera la zone dès "demain matin" (7 août), ont indiqué le 6 août dans un communiqué commun les ministres français de la Défense, des Outre-mer et des Tranports, précisant que des "patrouilles à pied, missions d'hélicoptères de recherches et de brigade nautique" seront aussi menées pour détecter la présence éventuelle de nouveaux débris.
La Malaisie a annoncé le 6 août que le fragment d'avion trouvé le 29 juillet sur une plage de l'île française de la Réunion provenait bien du Boeing de Malaysia Airlines disparu le 8 mars 2014, première preuve que l'appareil s'est abîmé dans l'océan Indien, suscitant l'espoir de résoudre l'une des plus grandes énigmes de l'aviation.
Les autorités australiennes, qui dirigent les opérations internationales pour retrouver l'avion parti de Kuala Lumpur pour Pékin avec 239 personnes à bord (vol 370), se sont déclarées à nouveau persuadées de le chercher au bon endroit.
La découverte du fragment d'aile "semble bien montrer que l'avion s'est abîmé, plus ou moins là où l'on pensait qu'il était tombé, et cela montre pour la première fois que nous sommes peut-être un peu plus près de résoudre ce mystère déconcertant", a déclaré le Premier ministre australien, Tony Abbott.
Quelques heures d'analyses ont suffi aux experts réunis dans un laboratoire militaire près de Toulouse (Sud-Ouest de la France) pour confirmer que ce fragment d'aile - un flaperon - charrié par la mer a dérivé sur plusieurs milliers de kilomètres à partir de l'endroit de l'océan Indien où l'avion s'est abîmé, a déclaré le Premier ministre malaisien, Najib Razak, à Kuala Lumpur.
Le parquet de Paris, qui enquête aussi car quatre victimes sont françaises, s'est montré plus prudent, évoquant de "très fortes présomptions" que le débris vienne en effet du Boeing 777 de Malaysia Airlines.
Le ministre malaisien des Transports, Liow Tiong Lai, a affirmé plus tard dans la journée que des experts malaisiens dépêchés à La Réunion avaient retrouvé d'autres débris d'avion - coussins de siège, hublots -, ajoutant qu'il reviendrait aux autorités françaises de vérifier s'ils proviennent aussi du Boeing 777.
Mais une source judiciaire française a déclaré que les enquêteurs français n'étaient en possession d'aucun nouveau débris d'avion.
>>De petits crustacés pourraient aider à résoudre le mystère de MH370
>>MH370 : réunion des enquêteurs à Paris, avant le début des expertises
Un expert malaisien (gauche) cherche des débris du vol MH370 sur la plage de Saint-André de La Réunion, le 6 août. Photo : AFP/VNA/CVN |
Un aéronef survolera la zone dès "demain matin" (7 août), ont indiqué le 6 août dans un communiqué commun les ministres français de la Défense, des Outre-mer et des Tranports, précisant que des "patrouilles à pied, missions d'hélicoptères de recherches et de brigade nautique" seront aussi menées pour détecter la présence éventuelle de nouveaux débris.
La Malaisie a annoncé le 6 août que le fragment d'avion trouvé le 29 juillet sur une plage de l'île française de la Réunion provenait bien du Boeing de Malaysia Airlines disparu le 8 mars 2014, première preuve que l'appareil s'est abîmé dans l'océan Indien, suscitant l'espoir de résoudre l'une des plus grandes énigmes de l'aviation.
Les autorités australiennes, qui dirigent les opérations internationales pour retrouver l'avion parti de Kuala Lumpur pour Pékin avec 239 personnes à bord (vol 370), se sont déclarées à nouveau persuadées de le chercher au bon endroit.
La découverte du fragment d'aile "semble bien montrer que l'avion s'est abîmé, plus ou moins là où l'on pensait qu'il était tombé, et cela montre pour la première fois que nous sommes peut-être un peu plus près de résoudre ce mystère déconcertant", a déclaré le Premier ministre australien, Tony Abbott.
Quelques heures d'analyses ont suffi aux experts réunis dans un laboratoire militaire près de Toulouse (Sud-Ouest de la France) pour confirmer que ce fragment d'aile - un flaperon - charrié par la mer a dérivé sur plusieurs milliers de kilomètres à partir de l'endroit de l'océan Indien où l'avion s'est abîmé, a déclaré le Premier ministre malaisien, Najib Razak, à Kuala Lumpur.
Le parquet de Paris, qui enquête aussi car quatre victimes sont françaises, s'est montré plus prudent, évoquant de "très fortes présomptions" que le débris vienne en effet du Boeing 777 de Malaysia Airlines.
Le ministre malaisien des Transports, Liow Tiong Lai, a affirmé plus tard dans la journée que des experts malaisiens dépêchés à La Réunion avaient retrouvé d'autres débris d'avion - coussins de siège, hublots -, ajoutant qu'il reviendrait aux autorités françaises de vérifier s'ils proviennent aussi du Boeing 777.
Mais une source judiciaire française a déclaré que les enquêteurs français n'étaient en possession d'aucun nouveau débris d'avion.
AFP/VNA/CVN