>>MH370 : la France lance de nouvelles recherches à la Réunion
>>Le débris d'avion trouvé à la Réunion provient bien du vol MH370, assure la Malaisie
Un débris d'un appareil retrouvé sur une plage de La Réunion le 29 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le préfet de l'île, Dominique Sorain, a précisé à la presse qu'un avion de transport Casa patrouillait au-dessus des eaux et qu'une vedette de la gendarmerie était également mobilisée. D'autres forces seront engagées pour ratisser la façade orientale de l'île, où un flaperon de Boeing 777 identifié comme celui du vol MH370 avait été retrouvé le 29 juillet.
"Ce programme va se développer (...) pendant au moins une semaine", a-t-il dit en ajoutant que les recherches iront jusqu'aux limites de la zone couverte plus à l'est par les autorités de l'île Maurice.
Par ailleurs, le préfet a ajouté que tous les bâtiments, cargos ou bateaux de pêche, ont été exhortés à se mettre en contact avec le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion. D'après lui, des objets pouvant ressembler à des parties d'avion ont été remis aux autorités par des habitants.
Interrogé par ailleurs sur la demande de certaines familles de victimes de venir à La Réunion, M. Sorain a fait savoir qu'il contacterait, si nécessaire, les autorités consulaires des pays concernés. Toutefois, aucune demande officielle n'a été reçue jusqu'ici, selon lui.
Parallèlement, un responsable de la police des Maldives (MPS) a confirmé à Xinhua que des policiers et des experts aéronautiques avaient commencé à examiner un objet d'une quinzaine de centimètres de long ressemblant à un débris d'avion et découvert en mai dernier sur une plage privée de l'archipel.
Pour Graham Braithwaite, expert en sécurité aérienne à l'Université de Cranfield en Grande-Bretagne, l'enquête n'avancera réellement qu'avec la découverte des deux boîtes noires du Boeing 777.
Comme plus d'un an s'est écoulé depuis la disparition de l'avion, découvrir ces boîtes sera extrêmement difficile, mais, a-t-il dit à Xinhua, la découverte du flaperon à La Réunion montre qu'on va dans la bonne direction.
Dans les jours qui avaient suivi cette mystérieuse disparition, une vaste opération de recherches aériennes et sous-marines avait été menée, sans succès, dans une zone de 600.000 km² au large des côtes occidentales de l'Australie.
L'Australie, qui dirige actuellement l'équipe de recherche internationale, s'est engagée à poursuivre ses efforts et à continuer de jouer "un rôle crucial", selon le vice-Premier ministre et ministre des Transports de l'Australie, Warren Truss.
À ce sujet, M. Braithwaite a suggéré que l'Australie élargisse l'actuelle zone de recherche et a appelé à un effort concerté impliquant la Malaisie, le Royaume-Uni, la Chine et le réseau satellitaire INMARSAT.
Xinhua/VNA/CVN