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Meta annonce de nouvelles mesures pour mieux protéger les jeunes utilisateurs de ses réseaux sociaux, notamment le très populaire Instagram. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Avant qu'un adolescent puisse modifier certains paramètres d'Instagram, il devra désormais obtenir l'approbation de ses parents via les outils de supervision parentale" de l'application, indique le groupe californien dans un communiqué.
Un utilisateur mineur aura ainsi besoin de la permission explicite de ses parents pour faire passer son compte de privé à public, accéder à plus de contenus dits "sensibles" ou avoir la possibilité de recevoir des messages de personnes qu'il ne suit pas déjà sur la plateforme.
Meta (maison mère de Facebook, Instagram et Whatsapp, notamment) veut mieux "protéger les adolescents contre les contacts indésirables" et "permettre aux parents d'influencer plus facilement l'expérience en ligne de leurs enfants".
Pour les mineurs, la messagerie sera désormais par défaut fermée à toute personne avec qui ils ne sont pas déjà connectés sur Instagram.
Fin octobre, plus de quarante États américains ont porté plainte contre Meta, estimant que ses plateformes nuisent à la "santé mentale et physique de la jeunesse", évoquant les risques d'addiction, de cyber-harcèlement ou de troubles de l'alimentation.
"Meta a exploité des technologies puissantes et sans précédent pour attirer (...) et finalement piéger les jeunes et les adolescents afin de faire des profits", avaient déclaré les procureurs généraux dans la plainte.
Selon les États, démocrates et républicains, le groupe californien a "dissimulé la façon dont ces plateformes exploitent et manipulent les consommateurs les plus vulnérables", et "négligé les dommages considérables" causés à la "santé mentale et physique des jeunes de notre pays".
La Commission européenne a de son côté annoncé en novembre avoir ouvert une enquête sur les mesures mises en œuvre par Meta, et Snap (Snapchat) pour protéger les mineurs, notamment leur "santé physique et mentale", à la suite d'une démarche identique visant TikTok et YouTube.
AFP/VNA/CVN