Les délégués ont exprimé leur intérêt sur les méthodes utilisables afin d'améliorer la qualité de l'environnement urbain.
Selon le vice-président du Comité populaire de Hanoi, Vu Hông Khanh, la ville poursuit actuellement des recherches sur les technologies d'incinération des ordures pour construire des fours pouvant traiter quotidiennement 2.000 tonnes de déchets. Une méthode en remplacement de l'enfouissement en décharge publique qui permettrait d'absorber 70% des ordures de la capitale.
En effet, actuellement, la plupart de ces dernières sont enfouies au sein de 3 décharges, celles de Nam Son, de la ville de Son Tây, et du district de Chuong My. Le Comité populaire municipal planifiera l'aménagement des infrastructures urbaines dont les stations de traitement des eaux d'échappement et déchets solides. Parallèlement, la ville met l'accent sur l'application de hautes technologies dans le traitement des déchets afin de réduire les superficies d'enfouissement et économiser du terrain. Dans les années à venir, les déchets seront utilisés pour produire de l'énergie, de la bio-fumure, etc., a fait savoir le président du Comité populaire de Hanoi, Nguyên Thê Thao. À présent, la capitale dispose des 2 stations de traitement de Truc Bach (d'une capacité de 2.300 m3/jour) et de Kim Liên (3.700 m3). D'autres projets sont en cours de réalisation, telles la station de traitement des eaux usées qui, avec sa capacité de 200.000 m3, prendra en charge les arrondissements de Hoàn Kiêm, Hai Bà Trung, Hoàng Mai en partie et le district de Thanh Tri, et celle du lac Bay Mâu, d'une capacité de 13.300 m3. En outre, les projets de Xuân Son (Son Tây), de Dông Ke (Chuong My), la zone de traitement de Phu Xuyên, la 2e phase de construction de la zone de traitement de Lai Son (Soc Son) doivent bénéficient d'une priorité pour être impérativement achevés en 2011. Les autres stations de traitement des eaux de Yên So, de Yên Xa (Thanh Tri) et de Phu Dô (Tu Liêm) seront effectivement construites entre 2011 et 2013.
Concernant les entreprises polluantes situées dans l'agglomération de la capitale, la nécessité de les délocaliser à proximité de Hanoi ne fait aucun doute en raison de la densité de la population et de ses conditions de vie, des réseaux d'écoles, d'hôpitaux... au centre-ville. Sur ce point, 17 établissements polluants de Hanoi ont été délocalisés à ce jour, et 8 autres doivent l'être cette année. M.Khanh a précisé à cet égard que le déplacement de ces établissements ne signifiait pas pour autant un transfert de la pollution dans leurs nouveaux sites situés à proximité de Hanoi.
En dehors de ces mesures, la ville donne instructions à ses services de renforcer la communication sur la protection de l'environnement auprès de la population. Les infractions à la réglementation en la matière seront strictement sanctionnées, a souligné le vice président du Comité populaire de la ville, Nguyên Van Khôi.
My Anh/CVN