Selon le directeur adjoint du Service municipal des ressources naturelles et de l'environnement, Nguyên Van Phuoc, si auparavant les éboueurs collectaient les taxes directement auprès de la population, aujourd'hui celles-ci le sont par la ville. Quant aux éboueurs, ils recevront leur salaire de la localité qui les emploie. La compagnie d'environnement urbain de Hô Chi Minh-Ville et celle des services publics dans les arrondissements et districts sont responsables du ramassage des déchets dans certains bureaux, entreprises et foyers de la ville, les transportent vers les décharges publiques et encaissent directement les taxes. Toujours selon cette nouvelle décision, ces taxes sont plus élevées qu'auparavant, puisqu’en dehors de financer le salaire des éboueurs qui a été revu à la hausse par les autorités, désormais elles sont également destinées à la gestion et au traitement des ordures solides. Selon le Service des ressources naturelles et de l'environnement de Hô Chi Minh-Ville, elles sont désormais, de 15.000-20.000 dôngs pour les foyers du centre, de 10.000-15.000 dôngs pour ceux en banlieue, de 60.000 dôngs par mois pour les établissements, écoles, hôtels… rejetant moins de 250 kg de déchets solides. En deçà de 420 kg, elles seront de 110.000 dôngs par mois et de 176.000 dôngs au-delà. En cas de modification du volume de rejet de déchets, la population doit par ailleurs informer les autorités locales pour le règlement des taxes dues en conséquence. De nouvelles modalités qui toutes doivent entrer en vigueur en mai prochain.
De la même façon que la grande mégapole du Sud, le Comité populaire de Hanoi a également pris une décision en la matière. Concrètement, les foyers et organisations du centre produisant des eaux usées seront redevables d'une taxe de protection de l'environnement. Pour les villes et districts tels que Son Tây, Ba Vi, Phuc Tho, Quôc Oai, Thach Thât, Chuong My… leur montant sera de 5% du prix de l'eau potable. Les familles, les offices publics et bureaux représentant d'organisations, les hôtels et restaurants sont les établissements qui sont en tout premier lieu concernés par cette décision.
My Anh/CVN