>>La France et la Russie vont "coordonner" leurs frappes contre l'EI
Le président russe Vladimir Poutine. |
"Les manifestations officielles concernant le centre culturel ne sont pas vraiment les bienvenues dans le contexte actuel. J'entends par là +les divergences+. Et c'est un euphémisme, sur la Syrie et Alep", a expliqué Vladimir Poutine dans une interview sur TF1.
"Ce n'est pas vraiment qu'on a refusé de venir, c'est qu'on nous a simplement fait comprendre que le moment n'était pas le plus opportun pour ce genre de manifestation", a-t-il précisé.
Sur la situation dans la région en Syrie et à Alep, le président russe a indiqué qu'il est "convainqu que ce sont nos partenaires occidentaux - et en premier lieu les États-Unis qui sont responsables de la situation dans la région, et en particulier en Syrie".
Il a justifié les bombardements sur Alep par l'idée selon laquelle "si nous voulons arriver au bout de la lutte contre le terrorisme, il faut combattre les terroristes". Il a dénoncé une "rhétorique politique qui ne tient pas compte des réalités en Syrie".
Le soir du 8 octobre, au Conseil de sécurité des Nations unies, Moscou a mis son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep, alors que la version de la résolution russe n'a non plus réussi à passer sous la désapprobation des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni.
Xinhua/VNA/CVN