>>Attentat à la voiture piégée à côté du consulat des États-Unis à Erbil, en Irak
Des combattants kurdes peshmergas, le 5 mai à Erbil. |
Des sources françaises proches du dossier ont confirmé que deux soldats français avaient été blessés dans cette explosion.
Le quotidien Le Monde indique pour sa part que l'un d'entre eux serait dans un état très grave, entre la vie et la mort.
À Washington, un responsable américain de la Défense a confirmé la mort de deux combattants kurdes peshmergas, mais s'est refusé à donner toute information sur le sort des soldats français.
C'est la première fois que le groupe EI parvient à tuer avec un petit drone, selon les responsables de la Défense américains.
Selon l'un d'eux, s'exprimant sous couvert d'anonymat, le drone piégé était un "avion construit en polystyrène", du type de ceux en vente dans les magasins de modèles réduits.
L'explosif était apparemment "dans la batterie" et l'explosion semble avoir été déclenchée par un "minuteur", et non par une commande à distance.
L'avion a été ramassé sur le sol par des combattants peshmergas, puis ramené au camp. L'appareil a explosé alors que les peshmergas étaient en train de le photographier, selon le responsable américain.
L'engin a-t-il été abattu ou est-il tombé au sol pour une autre raison ? "Ce n'est pas clair" pour l'instant, selon le responsable américain interrogé.
Selon le colonel John Dorrian, un porte-parole militaire de la coalition, l'utilisation de petits drones par le groupe EI n'est pas nouveau.
Les jihadistes les utilisent de manière "assez commune" pour la surveillance, et il les ont également utilisés avec des "munitions", a-t-il indiqué.
AFP/VNA/CVN