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| La chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre polonais Donald Tusk, le 14 novembre à Berlin. |
"En tant que contributeur net (au budget de l'UE), on pourrait croire que nous nous satisfaisons d'un désaccord. Ca n'est pas notre but, nous voulons un accord et c'est dans ce sens que nous allons discuter avec tous les pays", a déclaré Mme Merkel, lors d'un point de presse commun avec le Premier ministre polonais Donald Tusk.
"Naturellement, chaque pays a ses propres intérêts, c'est clair. L'Allemagne par exemple a des intérêts divers, d'un côté celui d'un contributeur net, de l'autre, nous avons les nouveaux Länder (États régionaux issus de l'ex-RDA) qui reçoivent encore des subsides du budget de l'UE, par exemple des fonds structurels", a-t-elle souligné. "Je dois donc trouver une position qui soit juste et je vais la semaine prochaine à Bruxelles avec la ferme intention de faire de mon mieux pour parvenir à un accord", a-t-elle insisté.
De son côté, M. Tusk dont le pays fait partie des "Amis de la cohésion", c'est-à-dire les pays bénéficiaires nets du budget européen, a indiqué aller le 14 novembre "à Bruxelles pour (s)'entretenir avec le président du Parlement européen, la commission" avant de rencontrer le président français François Hollande le 16 novembre.
"Je suis raisonnablement optimiste mais aussi réaliste", a-t-il déclaré, ajoutant : "Ma discussion avec la chancelière aujourd'hui a montré qu'il y avait de la bonne volonté pour atteindre un compromis. Nous sommes quelque part au milieu du chemin mais le chemin peut être encore long".
Le 13 novembre, les difficiles négociations sur le budget de l'Union européenne pour l'année 2013 ont échoué après le retrait du Parlement européen et une crise est désormais inévitable à une semaine du sommet des dirigeants européens sur le budget pluriannuel 2014-2020.
AFP/VNA/CVN