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Le Serbe Novak Djokovic et l'Espagnol Rafael Nadal après une demi-finale du tournoi de Paris-Bercy remportée par le premier, le 14 novembre 2009. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Roger Federer, qui avait fait son grand retour sur les courts parisiens il y a un an, est de nouveau attendu, dans la foulée de son dixième sacre à Bâle, sa ville natale. Viendra ? Viendra pas ? "J'imagine que je saurai d'ici demain", a déclaré dimanche 27 octobre le Suisse, qui doit se réunir avec son équipe lundi 28 octobre. De sa venue dépend notamment le sort d'une éventuelle demi-finale face à Nadal.
Djokovic, N°1 en sursis
C'est dans la peau d'un N°1 mondial en sursis que Djokovic aborde l'avant-dernier tournoi de la saison, à deux semaines du Masters de fin d'année (11-17 novembre) à Londres. Car quoi qu'il arrive au cours de la semaine parisienne, le Serbe de 32 ans cèdera à Nadal la tête du classement ATP dès le lendemain, précisément le 4 novembre, puisqu'il perdra à cette date les points récoltés à Londres il y a un an, où l'Espagnol, blessé, était absent.
Mathématiquement, c'est clairement "Rafa" qui est en position de force pour finir 2019 sur le trône du tennis mondial pour la cinquième fois de sa carrière.
À la "Race", le classement établi sur l'année civile, il compte 1.280 points d'avance sur "Djoko". Si bien qu'un titre dans l'est parisien, là où le roi de Roland-Garros ne s'est encore jamais imposé, lui assurerait de terminer l'année avec le dossard de N°1, quels que soient les résultats du Serbe. Pour être hors de portée de Djokovic avant le Masters, Nadal a besoin de porter sa marge à plus de 1.500 points.
Reste à savoir si le Majorquin de 33 ans en aura les ressources physiques, lui qu'on n'a plus vu en compétition officielle depuis son triomphe à l'US Open début septembre, son 19e en Grand Chelem, et qui a connu une énième alerte à la main gauche lors de la Laver Cup.
"J'ai dû m'arrêter quelque temps mais je me sens mieux, c'est pour ça que je suis là", a brièvement expliqué dimanche 27 octobre Nadal, qui a pour "objectif d'être à 100% mercredi 30 octobre" pour son entrée en lice. Et qui sait parfaitement quelles sont ses priorités.
"Bien sûr, j'adorerais finir l'année N°1 mondial. Mais je l'ai déjà dit, mon objectif désormais, ce n'est pas d'être N°1, mais d'organiser mon calendrier pour durer le plus longtemps possible. Si avec ce calendrier, je suis N°1 à la fin de la saison, super, mais je ne ferai pas des trucs en plus pour l'être", pondère-t-il.
Djokovic débutera contre Richard Gasquet ou le Serbe Dusan Lajovic, Nadal face à Adrian Mannarino ou un qualifié.
En attendant, tous deux se sont entraînés ensemble pendant deux heures samedi 26 octobre. Comme si de rien n'était.
Où s'arrêtera Medvedev ?
C'est objectivement le meilleur joueur de ces trois derniers mois : depuis le tournoi de Washington début août et jusqu'au Masters 1000 de Shanghai mi-octobre, en passant par son inimaginable résistance en finale de l'US Open, Daniil Medvedev a atteint la finale des six derniers tournois qu'il a disputés (3 victoires pour 3 défaites).
Le Russe Daniil Medvedev contre l'Allemand Alexander Zverev en finale du tournoi de Shanghai, le 13 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
C'est précisément le Russe de 23 ans qui s'est offert les deux derniers trophées en Masters 1000, à Cincinnati pendant l'été, puis à Shanghai.
"Très fatigué", Medvedev s'est accordé depuis un repos bien mérité. Parviendra-t-il à étirer encore son impressionnante série sur les courts parisiens ?
"Tu ne veux pas que ça s'arrête. Je travaille de mon mieux pour que ça ne s'arrête pas. En ce moment, ça marche bien. J'espère continuer", ambitionne-t-il.
Ça risque de passer par un duel contre Djokovic, auquel il est promis en demi-finale.
Dernier appel pour le Masters
Comme souvent, Bercy délivrera les derniers sésames pour le Masters. Six joueurs ont déjà le leur en poche : Djokovic, Nadal, Federer, Medvedev, l'Autrichien Dominic Thiem et le jeune Grec Stefanos Tsitsipas. Deux restent à attribuer.
Virtuellement, ils sont entre les mains de l'Allemand Alexander Zverev, champion sortant, et de la révélation italienne Matteo Berrettini. Mais une poignée d'autres joueurs, dont Gaël Monfils, actuellement en dixième position, à 195 points du dernier qualifié théorique, et qui pourrait avoir à défier Federer dès les huitièmes de finale, peuvent encore mathématiquement y prétendre.
AFP/VNA/CVN