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Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) vainqueur du GP du Mexique, le 27 octobre à Mexico. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec 74 points d'avance au classement des pilotes sur Bottas et 78 unités encore à attribuer au maximum lors des 3 dernières courses de la saison, il garde tout de même toutes ses chances d'être couronné aux États-Unis dimanche prochain 2 novembre.
Ce 6e titre qui lui tend les bras ferait de lui le 2e pilote le plus récompensé de l'histoire de la F1, derrière l'icône allemande Michael Schumacher et ses 7 titres.
"C'est un résultat incroyable", a réagi Lewis Hamilton qui a décidé de passer très tôt (23e tour) dans la course des pneus durs, ce qui l'a contraint à effectuer un très long deuxième relais pour tenter de devancer les Ferrari, parties en première ligne sur la grille de départ.
"C'était une course difficile mais on est arrivés à revenir", a-t-il ajouté alors que les Mercedes ne partaient pas favorites devant les Ferrari et les Red Bull qui n'ont pu finalement faire mieux que 5e avec Alexander Albon et 6e avec Max Verstappen.
Ce dernier, parti 4e, s'est accroché dans le premier virage avec Hamilton ce qui l'a contraint à une escapade dans l'herbe, puis a été victime d'une crevaison après une touchette avec Bottas.
Le prochain Grand Prix est celui des États-Unis dimanche prochain 2 novembre. Hamilton devra y marquer quatre points de plus que Bottas pour être couronné champion du monde.
Le GP du Mexique "c'est une course que je voulais remporter", a souligné le champion britannique sous les ovations d'une foule en délire dans l'immense "cirque" du circuit des Frères Rodriguez, qui servait autrefois de stade de baseball. Il avait déjà inscrit son nom au palmarès de l'épreuve en 2016 et y avait été couronné champion du monde les deux dernières années mais sans toutefois remporter l'épreuve.
Chaud derrière
Lewis Hamilton (gauche), le vainqueur, et l'Allemand Sebastian Vettel, 2e, sur le podium du GP du Mexique, le 27 octobre à Mexico. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Malgré ses tentatives, Sebastian Vettel, qui avait opté pour une stratégie à deux changements de pneus pendant la course tout comme Leclerc, n'a pas pu rattraper Hamilton dans les derniers tours alors que celui-ci se battait avec des gommes à bout de souffle.
L'Allemand était lui-même sous la menace de Bottas, qui lui était sous celle de Leclerc qui a obtenu le point supplémentaire du record du tour après avoir perdu du temps lors de l'un de ses arrêts au stand.
"On partait 1er, après malheureusement on a dû s'arrêter. Les deux arrêts ont été difficiles, c'est vrai. On a eu des surchauffes au niveau du moteur et des pneus, donc c'était compliqué. Pour être honnête, je pense que même sans ce mauvais arrêt aux stands, il aurait été compliqué de revenir sur les Mercedes", a commenté Leclerc après la course au micro de Canal+.
Les derniers tours ont également été marqués par des duels très chauds plus loin dans le peloton entre le héros local Sergio Perez (Racing Point) et l'Australien Daniel Ricciardo (Renault) et aussi entre l'Allemand Nico Hülkenberg, également sur Renault, et le Russe Daniil Kvyat (Toro Rosso).
Hülkenberg a terminé le 71e et dernier tour dans le mur de sécurité poussé par Kvyat mais celui-ci a écopé d'une pénalité de 10 secondes qui l'a fait tomber à la 11e place tout en permettant à Hülkenberg de marquer le dernier point de la 10e place.
Malgré les craintes de pluie avant le départ, la course s'est déroulée sous un temps sec.
Mercedes s'était déjà assuré la couronne de champion du monde des constructeurs lors du précédent Grand Prix du Japon.