Manque de matière première pour la transformation de noix de cajou

Actuellement, plusieurs usines de transformation de noix de cajou ne fonctionnent pas à plein régime en raison d'un manque de matières premières. La superficie de culture de l'anacardier diminue de plus en plus. En 2006, la production nationale était de près de 450.000 tonnes, mais cette année, elle sera d'un quart en moins...

Aujourd'hui, celle-ci ne répond qu'à seulement 48% des besoins des usines de transformation, d'où des importations régulières, remarque Dang Hoàng Giang, secrétaire général de l'Association vietnamienne des producteurs de noix de cajou (Vinacas).

Il faut cependant souligner que ces entreprises se contentent d'augmenter le volume de produits traités et leur chiffre d'affaires, sans chercher à développer des zones fournisseuses de matières premières. Conséquences, elles rencontrent de plus en plus de difficultés pour répondre à leur commande d'exportation dans un contexte national de forte hausse des cours d'importation de cette noix et du taux de change entre le dollar et le dông… À cause de la pénurie en matières premières, le prix de la noix de cajou a atteint 40.000 dôngs le kilo, soit le double de celui de la même période de 2010.

Actuellement, la superficie de culture de l'anacardier du pays est de 450.000 hectares, essentiellement dans les provinces du Nam Bô oriental (Binh Phuoc, Bà Ria-Vung Tàu, Dông Nai) et les hauts plateaux du Centre.

Mesures pour un développement durable

En 2010, le Vietnam a exporté pour un milliard de dollars de cette noix, un record sans précédent, et devrait demeurer en 2011 le premier exportateur mondial pour la quatrième année consécutive. Les commandes des entreprises sont essentiellement venues des États-Unis, d'Union européenne et de Chine.

Afin d'approvisionner les usines de transformation, les entreprises doivent créer des zones fournisseuses de matières premières. Selon le plan, les objectifs de cette année sont une superficie de culture de l'anacardier de 450.000 ha, une production de l'ordre de 500.000 tonnes. Parallèlement, un autre objectif est de créer un triangle de production Vietnam- Laos-Cambodge totalisant 600.000 ha d'anacardiers.

Par ailleurs, le programme national de recherche sur les variétés d'anacardier prévoit la création d'un Institut de recherche sur cet arbre comprenant trois centres dans le Nam Bô oriental, les hauts plateaux du Centre et la partie Sud du Centre. La création de quatre centres de transformation et d'import-export est également planifiée.

Mai Huong/CVN

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