>>Manchester : une semaine après l'attentat, enquête sur d'éventuels dysfonctionnements
>>Manchester : nouvelle arrestation, 14 personnes en garde à vue
Ariana Grande au MTV Vidéo au Madison Square à New York, le 28 août 2016. |
À l'affiche de ce concert baptisé "One love Manchester" figurent également Miley Cyrus, Take That, Usher et Niall Horan, ont annoncé mardi 30 mai les organisateurs.
Ariana Grande se produira dans la ville presque deux semaines après l'attentat perpétré le 22 mai à la fin de son concert à la Manchester Arena, qui a fait 22 morts et 116 blessés.
Les bénéfices seront reversés au fonds mis en place pour aider les proches des victimes de cette attaque. Retransmis par la BBC, le concert aura lieu dans la soirée au stade de cricket Emirates Old Trafford, d'une capacité de 50.000 places.
"La musique doit nous guérir, nous rassembler, nous rendre heureux", a déclaré Ariana Grande dans un message publié sur les réseaux sociaux. "Voilà ce qu'elle va continuer à faire pour nous. Nous continuerons à rendre hommage à ceux que nous avons perdus, leurs proches, mes fans et tous ceux qui ont été affectés par cette tragédie".
Dans la foulée de l'attaque, les agents de la jeune chanteuse pop de 23 ans avaient annoncé qu'elle interrompait sa tournée jusqu'à début juin.
Très affectée par l'attentat, selon ses dires et des photos publiées dans plusieurs médias, Ariana Grande était rentrée le lendemain à Boca Raton (Floride), où elle réside.
Mardi soir 30 mai, un autre chanteur, l'ancienne star d'Oasis Liam Gallagher, a fait ses débuts en solo dans sa ville natale, lors d'un concert dont les bénéfices seront également reversés aux familles des victimes.
"Je m'attends à ce qu'il nous remonte le moral", a déclaré à l'AFP, avant le début du concert, Marnie Taylor, 25 ans. "Et à ce qu'il fasse un concert comme ils devraient toujours l'être: des moments où on est sécurité, où on peut s'évader".
Des policiers en faction place Albert, le 26 mai à Manchester. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans la ville, huit jours après l'attentat, la vie reprend peu à peu ses droits.
Jouxtant la Manchester Arena, où un Britannique d'origine libyenne de 22 ans, Salman Abedi, s'est fait exploser, la Victoria Station a rouvert ses portes mardi matin 30 mai.
"J'avais la chair de poule en revenant à la gare pour la première fois. Demain la routine va reprendre le dessus. Il faut que la vie continue", a dit à l'AFP Sharon Glyn, 48 ans, en route pour son travail.
L'enquête progresse vite
Trois suspects ont été remis en liberté mardi 30 mai, mais onze restent en garde à vue, alors que la police continue à chercher des complices ayant participé à la préparation de cet attentat, revendiqué par le groupe Etat islamique. Les deux hommes libérés mardi 30 mai, âgés de 20 et 24 ans, avaient été arrêtés le 24 mai dans le sud de Manchester à proximité du domicile de Salman Abedi.
"La remise en liberté de certaines personnes est prévisible dans ce genre d'enquêtes, au fur et à mesure que nous corroborons les témoignages" a expliqué Russ Johnson, chef de l'unité contre-terroriste du nord-ouest.
"L'enquête a progressé très vite", avait indiqué auparavant le chef de la police de Manchester, Ian Hopkins, indiquant que les investigations se poursuivaient notamment pour "recueillir des indices sur dix-huit sites à travers le Grand Manchester".
Il a confirmé que le kamikaze était connu de la police, mais pour "des délits relativement mineurs", notamment des vols, commis lorsqu'il était adolescent.
AFP/VNA/CVN