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Des soldats de la Mission de maintien de la paix de l'ONU patrouillent à Tombouctou, au Mali. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les FAMa (Forces armées maliennes) ont fait l'objet en ce mois de novembre 2022 de trois attaques aux Engins explosifs improvisés (EEI...) avec un bilan cumulé de neuf militaires FAMa morts au combat, huit blessés et trois véhicules endommagés", dit-elle dans un communiqué publié sur ses différents comptes et consulté dimanche 4 décembre.
Les explosions sont survenues dans le Centre du pays, l'un des foyers de la violence sahélienne, mais aussi dans la région de Sikasso, dans le Sud, naguère relativement épargnée.
Le Mali est confronté depuis 2012 à des attaques jihadistes récurrentes et est plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique.
Le Centre du pays est le terrain principalement du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, JNIM selon son acronyme en arabe), affilié à l'organisation jihadiste Al-Qaïda, qui étend son action vers le Sud.
Les mines et les EEI font partie des armes de prédilection des jihadistes qui sévissent dans le pays depuis 2012 et visent les symboles de l'État et la présence étrangère. Ces attaques font des dizaines de morts chaque année, majoritairement des soldats mais aussi des civils.
L'armée malienne dit dans son communiqué avoir "neutralisé" en novembre plus de 70 "terroristes" et avoir récupéré des armes, du matériel de fabrication d'engins explosifs, mais aussi des têtes de bétail et des stocks de céréales remis par les populations aux jihadistes en guise de taxe islamique.
Ces informations sont très difficilement vérifiables en l'absence d'accès au terrain et à des sources indépendantes et fiables.
AFP/VNA/CVN