>>Les pays afro-asiatiques s'engagent à lutter contre le terrorisme
>>L'Iran et l'Afghanistan vont coopérer contre le terrorisme
Le vice-Premier ministre malaisien Ahmad Zahid Hamidi (gauche) et le secrétaire d'État américain John Kerry, lors d'une rencontre tenue le 8 octobre à Washington. |
Cette information a été communiquée par le secrétaire d'État américain John Kerry, lors d'une rencontre avec le vice-Premier ministre malaisien Ahmad Zahid Hamidi, à Washington deux jours après la signature de la directive présidentielle N°6 sur la sécurité intérieure (Homeland security presidential directive - HSPD-6).
Le vice-Premier ministre Ahmad Zahid Hamidi a déclaré que le centre régional serait similaire à celui déjà mis en place par les États-Unis dans les Émirats arabes unis (EAU), lequel visait à utiliser le réseau social en ligne pour lutter contre la propagande sur l’internet du groupe EI.
Des études ont montré que les médias sociaux étaient un moyen privilégié de l’EI pour attirer des combattants, en particulier en Syrie et en Irak. En effet, 87% des combattants de l’EI sont recrutés par les médias sociaux, ont estimé des responsables malais.
Aux termes du document HSPD-6, la Malaisie et les États-Unis partageront des informations au sujet des 86.000 terroristes présumés figurant dans une base de données basée à Washington, a écrit l'agence de presse nationale malaise Bernama.
Parallèlement, la Malaisie fournira des informations sur les terroristes présumés détenus en vertu de l'Acte de la Prévention contre le Terrorisme (Prevention of Terrorism Act - POTA), ce qui permet aux autorités de placer en détention et sans jugement des suspects pour une durée de deux ans.
VNA/CVN