Interrogé par la presse devant son palais situé à une douzaine de kilomètres du centre d'Antananarivo sur la possibilité qu'il démissionne, le président Marc Ravalomanana a simplement répondu : "ça, jamais".
Escorté de plusieurs civils en armes, le chef de l'État, accompagné de son épouse, était sorti quelques minutes auparavant du palais présidentiel pour participer à un culte religieux devant 5.000 de ses partisans rassemblés depuis samedi.
Samedi, Andry Rajoelina a proclamé qu'il "commandait" l'armée et qu'il "dirigeait" désormais le pays à la tête d'une "Haute autorité de transition" censée organiser des élections "libres et équitables" d'ici 2 ans. âgé de 34 ans, celui qui est surnommé "TGV" pour sa fulgurante carrière politique avait donné 4 heures samedi au président pour démissionner. Un ultimatum qui n'a pas été suivi d'effet.
AFP/VNA/CVN