Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU et président du Forum humanitaire global, a affirmé lors d'une conférence du Fonds monétaire international (FMI), co-organisée par le FMI et le gouvernement tanzanien à Dar es-Salaam, que la Chine, l'Inde et le Brésil peuvent se faire des ressources supplémentaires du FMI dans le cadre de son assistance en Afrique.
L'ancien chef de l'ONU a pris d'autres pays donneurs en Afrique comme bailleurs de fonds traditionnels.
Le président tanzanien Jakaya Kikwete, qui a participé à la session plénière d'ouverture de la conférence du FMI rassemblant les ministres africains des Finances et les gouverneurs des banques centrales, a estimé que la Chine demeurait un important partenaire pour le développement de l'Afrique à travers ses investissements, ses marchés et son assistance.
Le FMI et des dirigeants africains ont appelé mercredi la communauté internationale à tenir ses promesses d'augmenter l'aide à Afrique pour faire face à la crise.
"La communauté internationale doit tenir les promesses déjà faites d'augmenter les flux d'aide de manière significative", affirment le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, le président tanzanien Jakaya Kikwete et l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, dans le communiqué commun final de la conférence consacrée à l'impact de la crise financière en Afrique.
"Il y a un besoin urgent de ressources pour les plus pauvres, notamment à travers le doublement des ressources concessionnelles du FMI. Les pays doivent aussi poursuivre leurs efforts pour ouvrir davantage le commerce avec les pays africains", selon le texte.
XINHUA-AFP/VNA/CVN