La crise économique mondiale et ses conséquences sur l'Asie devraient dominer les discussions prévues du 10 au 12 avril au niveau des chefs d'État et de gouvernement.
Le lieu et les dates de ce sommet entre les 10 membres de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Inde n'ont cessé d'être modifiés depuis l'aggravation des turbulences politiques à Bangkok en novembre-décembre.
Le 3 mars, le nouveau Premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejajjiva, avait indiqué que le sommet se tiendrait sur l'île touristique de Phuket (Sud) mais, hier, le ministère des Affaires étrangères a fait savoir que cette conférence était déplacée à Pattaya, à moins de 150 km au sud-est de Bangkok. "Nous avons décidé que le sommet devrait se tenir à Pattaya", a déclaré Tharit Charungvat, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, ajoutant que les autorités thaïlandaises avaient eu des difficultés pour des réservations d'hôtels à Phuket. "Nous essayons d'utiliser un seul hôtel pour des raisons de sécurité", a-t-il dit. "Pattaya peut redorer son blason si elle continue d'accueillir des réunions internationales comme c'est le cas à Las Vegas", a estimé Panitan Wattanayagorn, porte-parole du gouvernement thaïlandais.
Un sommet limité aux 10 membres de l'ASEAN s'était tenu fin février dans la station balnéaire de Hua Hin, et non à Bangkok, en raison de manifestations.
L'ASEAN regroupe Thaïlande, Malaisie, Singapour, Indonésie, Philippines, Brunei, Vietnam, Laos, Myanmar et Cambodge.
AFP/VNA/CVN