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Le président Emmanuel Macron (centre) devant la tombe du Soldat inconnu à l'Arc de Triomphe, lors des commémorations du 104e anniversaire de l'Armistice de 1918, le 11 novembre à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le chef de l'État a déposé une gerbe et s'est recueilli devant la statue de Georges Clemenceau sur les Champs-Élysées, à quelques mètres du palais présidentiel.
Il a ensuite passé des troupes en revue place Charles-de-Gaulle puis ravivé la flamme du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe, avant l'appel des noms des militaires morts pour la France depuis le 11 novembre 2021.
Le chef de l'État avait été accueilli à l'Étoile par la Première ministre Élisabeth Borne, le ministre des Armées Sébastien Lecornu, les secrétaires d'État Sarah El Haïry (Jeunesse et Service national universel) et Patricia Mirallès (Anciens combattants et Mémoire), et le chef d'état major des armées Thierry Burkhard.
Le président Emmanuel Macron rallume la flamme de la tombe du Soldat inconnu à l'Arc de Triomphe, lors des commémorations du 104e anniversaire de l'Armistice de 1918, le 11 novembre à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Étaient notamment présents à cette cérémonie l'ancien président Nicolas Sarkozy, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, le président du Sénat Gérard Larcher et la maire de Paris Anne Hidalgo, que le président français a salués en compagnie de son homologue argentin Alberto Fernandez.
Vendredi 11 novembre après-midi, M. Macron participait au Forum pour la Paix qui se tient au Palais-Brongniart, avant un dîner de clôture prévu à l'Élysée.
Mme Borne, de son côté, a ensuite présidé la célébration de l'Armistice dans la clairière de Compiègne (Oise) où elle a été signée le 11 novembre 1918 entre la France et ses alliés, et l'Allemagne, mettant un terme aux combats de la Première Guerre mondiale.
Le président Emmanuel Macron (centre) salue des vétérans à l'Arc de Triomphe, lors des commémorations du 104e anniversaire de l'Armistice de 1918, le 11 novembre à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les mémoires de la Première guerre mondiale et celle de l'entre-deux guerres sont plus actuelles que jamais. A l'heure où les bombes tombent à nouveau sur l'Europe, elles nous montrent que la rancœur et le désir de puissance peuvent obséder certains régimes jusqu'à déchirer les peuples et verser le sang", a déclaré la Première ministre.
"Elles nous rappellent aussi que certaines valeurs doivent toujours être défendues et que les lâchetés d'un jour peuvent coûter les libertés du lendemain", a poursuivi Mme Borne.
"Je le dis : méfions-nous de ceux qui flattent les rancunes, cultivent les mensonges et entretiennent les haines. Méfions-nous de ceux qui se laissent séduire par les régimes forts et sont prêts à brader nos valeurs pour une paix factice. Méfions-nous de tous ceux pour qui la division est une méthode et le repli sur soi, un idéal", a-t-elle averti.
"Notre passé et notre présent regorgent de prétendus patriotes qui confondent l'amour de la France et le rejet de l'autre, qui se revendiquent d'une histoire dont ils réécrivent chaque page. Ils sont ces illusionnistes qui manipulent sans honte et dont les chemins ne mènent qu'à une direction: le précipice", a ajouté la cheffe du gouvernement, en visant implicitement l'extrême droite.
AFP/VNA/CVN