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L'attaquant de Lyon, Rayan Cherki (gauche), exulte après son but lors du match de Ligue 1 à Valence, le 2 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au terme d'un choc électrique, conclu par une bousculade généralisée et une distribution de cartons rouges, c'est l'OL (4e, 70 pts) qui a triomphé et s'est relancé dans la course au podium derrière Monaco (3e, 71 pts) à trois journées de la fin du championnat.
Cette défaite, la première des Monégasques depuis début mars à Strasbourg (1-0), a un double effet : Lyon peut croire à nouveau à la troisième place, la dernière donnant accès à la C1. Et le titre semble promis à Lille (76 pts) ou au Paris SG (75 pts).
Le but de la victoire lyonnaise est l'oeuvre du jeune Rayan Cherki (17 ans), qui a parfaitement ouvert son pied au bout d'un débordement de Mattia de Sciglio (89e).
Mais auparavant, "Gones" et Monégasques se sont rendu coup pour coup: Kevin Volland (25e) et un penalty de Wissam Ben Yedder (86e) pour l'ASM, contre un but de Memphis Depay (57e), également passeur décisif pour Marcelo (77e) côté OL.
Bref, chaque équipe a eu la victoire entre ses pieds et ce choc aura été d'une intensité incroyable, à la limite de la correction, comme lors de leur récente confrontation en Coupe de France (2-0 pour l'ASM).
Malmené, rapidement privé de Jason Denayer sorti sur blessure (29e), en infériorité numérique après l'exclusion méritée de Maxence Caqueret pour une vilaine semelle (70e), Lyon a eu le mérite de ne pas désarmer.
La fin de match aura été houleuse, avec des échauffourées sur la pelouse et une distribution de cartons rouges (Pellegri et Willem Geubbels côté ASM, Marcelo et De Sciglio pour l'OL), et l'expérimenté président lyonnais Jean-Michel Aulas ne s'est pas gêné pour alimenter la polémique.
"Ça relance toute la dynamique de la (qualification pour la) Ligue des champions. Aujourd'hui on est dans un bon moment. Ceci étant, à la fin du match, on n'avait aucune raison de se faire agresser comme ça a été le cas", a taclé le dirigeant au micro de Canal+, donnant le ton d'une fin de saison ultra-disputée.
Saint-Étienne et Bordeaux peuvent souffler
Avec trois journées restant à disputer, Saint-Etienne a enfin atteint la barre symbolique des 42 points, traditionnellement synonyme de maintien, grâce à une performance maîtrisée sur la pelouse de Montpellier (2-1).
Le défenseur de Saint-Étienne, Mathieu Debuchy, jubile après son but lors du match de Ligue 1 à Montpellier, le 2 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À la décharge des Montpelliérains, le MHSC n'a plus grand-chose à jouer dans cette L1 et est désormais tourné vers sa demi-finale de Coupe de France le 12 mai face au Paris SG. L'annonce, juste avant le coup d'envoi du match, du départ en fin de saison de Der Zakarian, en poste depuis 2017, a pu également accaparer les esprits héraultais.
À Bordeaux aussi, l'extra-sportif continue d'occuper le devant de la scène après le coup de tonnerre du retrait de l'actionnaire King Street, qui ne souhaite plus soutenir ni financer Bordeaux.
Mais au moins les Girondins (39 pts) se sont offert une bouffée d'oxygène sportive après cinq défaites de rang, grâce à Sékou Mara, 18 ans, qui a provoqué l'exclusion de Steven Nzonzi (8e) puis inscrit son premier but en L1 d'un tir rasant (11e).
Pour Rennes, en revanche, c'est une contre-performance dans la course à la cinquième place, la dernière donnant accès à l'Europe, puisque le club breton (7e, 54 pts) reste à deux points derrière le duo Lens-Marseille (56 pts).
Lorient et Nantes respirent, pas Nîmes
Dans la course au maintien, Lorient et Nantes ont aussi fait une très bonne opération dimanche 2 mai. Les Merlus (38 pts), vainqueurs d'Angers 2-0, ont creusé un écart de six points sur Nîmes (32 pts).
Très bon résultat aussi pour Nantes qui a - enfin - enchaîné une deuxième victoire d'affilée cette saison en L1 : les Canaris (34 pts) ont déroulé à Brest (4-1) et distancent pour la place de barragiste Nîmes, grand perdant du week-end.
Les "Crocos" n'ont pu faire mieux qu'un nul 2-2 contre Reims et stagnent à la 19e place, synonyme de descente, juste devant Dijon, déjà relégué et étrillé 5-1 par Metz dans un match sans enjeu.
AFP/VNA/CVN