Une classe de lutte contre l’analphabétisme à Dak Nông (haut plateaux du Centre). Photo : Tienphong/CVN |
Ces dernières années, la plupart des habitants de la commune de Long Son, analphabètes, signaient avec leurs empreintes digitales.
Le 1er juillet 2013, une classe s’est ouverte avec la participation d’une centaine de personnes de 35 à 45 ans, répartie dans trois classes (A, B et C). Les participants ont reçu des stylos, cahiers et manuels. Ces classes se déroulent le soir tous les jours. Les paysans apprennent à lire et à écrire. «L’objectif est d’acquérir des connaissances de base, pour pouvoir comprendre les préconisation et politiques du Parti et de l’État, s’informer nous mêmes des méthodes de culture, d’élevage», a confié Ly Van Chay, un des participants de ce cours de formation.
«Je sais écrire et lire maintenant. J’adore ça», a partagé Hua Thi May, la meilleure de la classe A.
«L’enseignement pour les adultes est difficile. Nous préparons nos leçons en nous basant sur le programme scolaire de première classe (l’équivalent du CE1, ndlr)», a partagé Nguyên Thi Thao, enseignante de la classe A.
La commune de Long Son compte 391 foyers avec 1.700 habitants, à 96% d’ethnies minoritaires (Tày, Nùng, Dao). Le taux d’analphabétisme y est très élevé.
Les paysans ont bien compris l’importance de l’apprentissage. Après quatre mois, ils savent lire, écrire et réaliser des opérations de calcul simples.
Long Son est la première commune de la province de Dak Nông à organiser des classes de lutte contre l’analphabétisme. Elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et ouvrira des classes où sera enseigné le programme de deuxième classe.
Mai Huong/CVN