Il faut généraliser l’éducation maternelle obligatoire pour les enfants de cinq ans d’ici 2015. |
La réforme radicale et intégrale de l’éducation nationale, c’est la réforme des grands problèmes, des questions essentielles, pressantes. La réforme des optiques, pensées directrices, objectifs, contenus, méthodes, politiques, conditions garantissant la réalisation. La réforme est appliquée de la direction, de la gestion du Parti aux activités d’administration des établissements éducatifs, en passant par la participation de la famille, de la communauté, de la société, et de l’élève lui-même. La réforme concerne tous les cycles d’études. Durant son application, il faut perpétuer et valoriser les acquis, développer les nouveaux facteurs, réserver un accueil favorable aux expériences des pays avancés, être déterminé à corriger les erreurs et aberrations. La réforme doit être systématique, adaptée à chaque discipline et à chaque cycle d’études. Les solutions doivent être synchrones, applicables et évolutives, les démarches convenables.
L’éducation maternelle obligatoire en 2015
Concernant l’éducation maternelle, les établissements scolaires devront donner les outils aux enfants pour développer leurs facultés physiques, leur sensibilité, leurs connaissances, ce tout indispensable à la formation des premiers facteurs de la personnalité. L’éducation maternelle devra préparer l’enfant à entrer à l’école primaire. Il faut généraliser l’éducation maternelle obligatoire pour les enfants de 5 ans en 2015. Avant 2020, les enfants de moins de 5 ans iront à l’école maternelle gratuitement.
Concernant l’éducation de base, il faut se focaliser sur le développement de l’esprit, du physique et sur l’acquisition des compétences des élèves. Il faut dépister les élèves doués pour exploiter pleinement leur potentiel, ainsi que proposer une orientation professionnelle adaptée à chaque élève. La qualité de l’éducation devra être améliorée de façon intégrale, tout en se concentrant sur l’éducation civique, la transmission des valeurs traditionnelles, morales, sans omettre les langues étrangères et l’informatique, indispensables aujourd’hui. L’école devra mettre en avant la pratique et l’application concrète des connaissances théoriques.
L’école devra développer la créativité et encourager l’autodidactisme, des facultés qui servent durant la vie entière. Il faut assurer que l’élève, après
neuf ans d’études de base, dispose suffisamment de connaissances fondamentales pour entrer au lycée, où l’orientation professionnelle devra être déterminée.
Concernant l’enseignement professionnel, il faut former des ressources humaines ayant des connaissances, compétences et faisant preuve de responsabilité vis-à-vis de leur profession. Il faut établir un système de formation professionnelle avec diverses modes et différents niveaux de formation pour répondre aux besoins des marchés de l’emploi domestique et internationaux.
Au moins 20% du budget versé à l’éducation
Concernant l’enseignement supérieur, les universités et écoles supérieures devront former des ressources humaines de haute qualité, exploiter les talents, développer des personnes à même de s’instruire et de parfaire leurs connaissances et compétences toute la vie durant. Il faudra aussi perfectionner le réseau des universités et écoles supérieures, la qualité des formations pour répondre au plan d’aménagement national de développement des ressources humaines. Certaines écoles supérieures, universités devront atteindre le niveau international.
Concernant l’éducation continue, il faut assurer l’accès aux études à tous, en particulier aux populations des régions rurales, des zones en difficulté. Les politiques devront les aider à saisir les opportunités pour hausser leur niveau d’instruction, compétences professionnelles. Ce dans l’optique qu’ils puissent bénéficier d’une plus grande qualité de vie.
Le budget national devra consacrer au moins 20% à l’éducation. |
Photo : Quy Trung/VNA/CVN |
Autre contenu important de la réforme de l’enseignement supérieur : la réforme des modes de sélection des étudiants aux universités et écoles supérieures. Il faut changer radicalement le mode, la méthode d’examen et d’évaluation pour assurer objectivité et transparence. Il est nécessaire en effet de prendre en compte et d’utiliser les résultats d’évaluation durant les études et ceux des examens de fin de semestre, de fin d’année scolaire, les appréciations, observations des enseignants, les autocritiques des élèves, les remarques de l’école, de la famille et de la société...
La réforme radicale des travaux de gestion de l’éducation et de la formation se fait aussi dans une optique d’assurance de la démocratie, ainsi que dans un souci de donner davantage d’autonomie et de responsabilité aux établissements. La priorité sera accordée à la gestion de la qualité.
L’État joue un rôle primordial dans l’investissement pour le développement de l’éducation et de la formation. Le budget national devra consacrer au moins 20% à l’éducation. Les efforts doivent être concentrés pour améliorer l’efficience des dépenses prélevées sur le budget.
VNA/CVN