L’USTH, une université visionnaire en Asie du Sud-Est

Créée en 2009 par accords intergouvernementaux franco-vietnamiens, l’Université des sciences et technologies de Hanoï a l’ambition de devenir leader dans ces formations, fournissant au pays des talents qualifiés qui porteront sa croissance et le soutiendront dans ses transitions structurelles.

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L’USTH est une université internationale née d’une coopération entre la France et le Vietnam.
Photo :  Thuy Hà/CVN

L’Université des sciences et technologies de Hanoï (USTH), également appelée Université Vietnam - France, est considérée comme le plus grand projet de coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur du gouvernement français à l’étranger. Il s’agit avant tout d’“une aventure humaine”, affirme son recteur principal, le Pr. Jean-Marc Lavest.

Et d’ajouter que la mission de l’USTH est d’atteindre “une excellence académique reconnue au niveau international” dans les disciplines des sciences, des technologies et de l’ingénierie.

Femmes et hommes d’horizons et de cultures multiples, étudiants, professeurs, corps administratif et technique, tous contribuent à la mise en place d’une vision moderne, ouverte, véloce et altruiste d’une université garante des savoirs, pensante et innovante, productrice de talents indispensables au développement du Vietnam.

L’école a l’ambition de fournir un écosystème académique moderne et innovant, un environnement d’apprentissage accueillant et inspirant pour les étudiants, faisant d’eux des diplômés de nouvelle génération.

Dans une classe de l’Université des sciences et technologies de Hanoï. 
Photo : USTH/CVN

Les étudiants sont dotés d’une solide base intellectuelle et académique renforcée par des compétences spécifiques selon leur cursus, mais aussi d’aptitudes professionnelles et de valeurs éthiques qui viennent soutenir le développement de la société.

De grandes entreprises électroniques comme Samsung convoitent des étudiants de l’USTH”, informe la Dr. Vu Thi Thu, adjointe à la Direction de la recherche, de l’innovation et du transfert technologique (DRITT). En effet, ces sociétés ont besoin de techniciens et experts en technologies, et c’est “le point fort des diplômés de l’USTH”, ajoute-t-elle.

Les petites et moyennes entreprises spécialisées qui saisissent de nouvelles technologies dites révolutionnaires ainsi que les instituts de recherche (...) sont parmi les employeurs recruteurs des étudiants de l’Université Vietnam - France. Un point important, “environ 30 et 40% des étudiants entrent dans le monde du travail après leurs études universitaires”, souligne Vu Thi Thu. Et une grande partie continuent des études post-universitaires dans différents pays du monde.

Une excellence dans la recherche

La recherche est l’élément constitutif de notre ADN et le signe de notre appartenance à l’Académie vietnamienne des sciences et technologies (VAST)”, déclare le Pr. Jean-Marc Lavest.

D’après la Dr. Vu Thi Thu, l’Université vise à créer un environnement de recherche professionnel, ouvert et hautement créatif. “Pour mener à bien des activités de recherche impactantes et des innovations technologiques, les chercheurs ont besoin d’un environnement professionnel où leur travail est soutenu et reconnu, où leurs idées créatives sont accompagnées et où leur promotion professionnelle est confortée”, indique-t-elle.

L’USTH veut conforter un tel milieu afin de maximiser les capacités de chaque scientifique et le retour sur investissement de l’établissement. Elle vise également à créer un environnement de recherche ouvert où la liberté académique des scientifiques est pleinement respectée, tout en maintenant un dialogue efficace avec la société pour assurer l’engagement de l’université dans l’accompagnement du développement structurel et durable du Vietnam.

Un cours de travaux pratiques à l’Université des sciences et technologies de Hanoï. 
Photo : USTH/CVN

Selon Mme Thu, l’école vient d’enregistrer la formation de trois groupes de recherche, ciblée sur trois domaines : composés naturels utilisés en pharmacie et médecine, méthodes chimiques analytiques pour l’environnement, énergies renouvelables.

Ces groupes reçoivent des investissements de la part de l’USTH, de l’ordre de 500 millions à un milliard de dôngs chacun par an”, fait savoir la Docteure. Elle ajoute aussi que cet investissement en faveur des groupes de recherche durera trois ans et sera renouvelé en fonction de leurs résultats.

L’USTH dispose d’atouts certains, notamment par son corps professoral, ses doubles diplômes, son cursus en langue anglaise et son ouverture internationale, notamment vers la France. Sa zone d’influence a vocation à “dépasser les frontières nationales dans un contexte d’internationalisation rapide de l’enseignement supérieur au Vietnam et de compétition accrue entre les acteurs de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est)”, déclare son recteur principal.

Une phase de croissance soutenue

Après la phase initiale de création (2009-2021), marquée par plusieurs succès notables, l’USTH se trouve aujourd’hui dans une phase de croissance soutenue, et sa trajectoire en matière de recherche et d’innovation doit être consolidée.

En 2030, soit une vingtaine d’années après sa création, l’USTH devrait devenir une université de premier plan au Vietnam dans le domaine des sciences et technologies grâce à ses directions de recherches pertinentes tant au niveau national, régional qu’international.

Sa statégie de développement passe notamment par sa visibilité et ses performances en termes de recherche et d’éducation. Mais “notre croissance repose aussi sur une gouvernance éclairée et la solidité de notre modèle économique”, affirme le Pr. Jean-Marc Lavest.

Et de conclure : “Nous sommes jeunes, flexibles, multiculturels, en forte croissance, disposant d’une liaison institutionnelle forte avec la France, ses relais et ses valeurs. Nous portons une vision ouverte sur l’externe et souhaitons projeter une image forte, attractive et reconnue du Vietnam”.

Hoàng Hoa - Thuy Hà/CVN

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