>>Google veut aider à la déconnexion numérique grâce au... smartphone
La Commission européenne a encore un troisième fer au feu contre Google: ses pratiques publicitaires. |
Cette décision, attendue pour "mi-juillet" par une source proche du dossier, tomberait quasiment un an après une première sanction de Bruxelles contre Google, survenue le 27 juin 2017. L'américain avait été condamné à payer la somme record de 2,42 milliards d'euros pour avoir abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne afin de favoriser son comparateur de prix "Google Shopping", au détriment de services concurrents.
Selon une autre source, l'amende pourrait "tomber déjà en juin", la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, ayant "l'habitude de prendre les gens par surprise". Une troisième source interrogée par l'AFP table sur fin juin ou juillet. Le montant final de l'amende - qui peut théoriquement aller jusqu'à 10% du chiffre annuel du groupe (110,9 milliards de dollards en 2017) - n'a pas encore été décidé. Généralement, "elle est définitivement fixée dans les derniers jours précédant la décision", a expliqué l'une des sources, selon laquelle "elle pourrait battre le record de Google Shopping".
Interrogés par l'AFP, ni Google, ni la Commission européenne n'ont voulu commenter ces informations. Le 11 septembre 2017, Google avait déposé un recours contre l'amende de Bruxelles dans le cas Shopping, devant la Cour de justice de l'UE (CJUE). Étant donné la complexité de l'affaire, une décision est attendue autour de septembre 2019.
Outre ces deux cas, la Commission européenne a encore un troisième fer au feu contre Google: ses pratiques publicitaires. Elle lui reproche depuis le 14 juillet 2016 d'avoir abusé de sa position dominante avec sa régie publicitaire AdSense (80% du marché en Europe) en limitant artificiellement la possibilité pour les sites web tiers d'afficher les publicités contextuelles émanant de concurrents.
AFP/VNA/CVN