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Des migrants près du camp Bruzgi-Kuznica au Bélarus, à la frontière avec la Pologne, le 18 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
S'adressant au Parlement européen, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que ces mesures permettraient d'inscrire sur une liste noire toute société de transport impliquée dans l'aide au déplacement de migrants pour accéder à l'espace aérien de l'UE, atterrir dans les aéroports, débarquer dans les ports ou traverser le territoire de l'UE.
"Il existe des agences de voyages spécialisées qui proposent des offres tout compris : visas, vols, hôtels et, de manière quelque peu cynique, taxis et bus jusqu'à la frontière. Soyons très clairs : ces migrants ont été odieusement trompés par de fausses promesses", a-t-elle indiqué.
Le vice-président de la Commission, Margaritis Schinas, a affirmé que la situation était le résultat de personnes à qui les réseaux internationaux de passeurs ont "vendu un mensonge". "Il ne s'agit pas d'une menace ou d'une crise migratoire mais d'une question de sécurité, et nous devons donc la traiter comme telle", a-t-il ajouté.
Dans le cas où elles seraient adoptées, ces mesures devraient renforcer la pression exercée sur la Biélorussie pour qu'elle atténue la crise des migrants dans les pays de l'UE limitrophes, notamment la Lettonie, la Lituanie et la Pologne.
Xinhua/VNA/CVN