>>L'ONU affirme que l'Éthiopie retient 72 chauffeurs du PAM dans le Nord en guerre
Un employé de l'ONU (gauche) travaille dans un camp de réfugiés de Mai Aini, en Éthiopie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Un document interne des services de sécurité de l'ONU, daté de lundi 22 novembre et consulté mardi 23 novembre par l'AFP, demande à l'organisation de "coordonner l'évacuation et d'assurer que tous les membres éligibles des familles du personnel recruté à l'étranger quittent l'Éthiopie au plus tard le 25 novembre 2021".
"Compte tenu de la situation sécuritaire dans le pays et par excès de prudence, l'ONU a décidé de réduire son empreinte dans le pays en relocalisant provisoirement toutes les personnes à charge éligibles", a déclaré le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, estimant à plusieurs centaines le nombre des personnes concernées par cette mesure.
Parallèlement, "tous les ressortissants français sont formellement appelés à quitter le pays sans délai", souligne l'ambassade de France à Addis Abeba dans un courriel envoyé aux membres de la communauté française.
Avant la France, plusieurs autres pays dont le Royaume-Uni et les États-Unis, ont exhorté leurs ressortissants à quitter l'Ethiopie, où la communauté internationale ne parvient pas à obtenir un cessez-le-feu.
L'ambassade de France, qui dit prendre cette décision au vu de "l’évolution de la situation militaire", ajoute prévoir de faciliter le départ des Français sur des vols commerciaux en réservant des sièges et "si nécessaire" d'affréter un vol charter.
Selon elle, plus de 1.000 Français vivent en Éthiopie. Un de ses responsables a déclaré que des départs "volontaires" du personnel pourraient avoir lieu, notamment parmi les familles.
AFP/VNA/CVN