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Le président turc Recep Tayyip Erdogan (gauche) serre la main à son homologue russe Vladimir Poutine lors d'un sommet régional à Téhéran, le 19 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous nous félicitons des nouvelles sur les résultats de la rencontre entre Poutine et Erdogan qui ont examiné la prolongation de l'accord", a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies.
Il a ajouté que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait contacté jeudi 13 octobre les autorités turques pour avoir des détails sur l’entretien.
L'accord sur les céréales a été évoqué lors de négociations à Astana entre les président russe et turc. Selon le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, les deux dirigeants "ont constaté qu’une grande partie des céréales allait quand même en Europe, c'est-à-dire dans les pays riches. Et seulement une très petite partie était destinée aux pays pauvres." Il a fait remarquer que la Turquie et la Russie pourraient dresser la liste des pays les plus pauvres où les livraisons doivent être effectuées en premier lieu.
Le 22 juillet, une série de documents a été signée à Istanbul pour résoudre le problème des livraisons de vivres et d’engrais sur les marchés mondiaux. Grâce au mémorandum signé par la Russie et l'ONU, la communauté internationale s'est attelée à lever les sanctions antirusses qui empêchent ces exportations. Un autre document précise le mécanisme de sortie des céréales des ports de la mer Noire contrôlés par Kiev. Le Centre de coordination conjointe mis en place par la Russie, la Turquie, l'Ukraine et les Nations unies assure l’inspection des navires chargés de céréales afin d'empêcher la contrebande d'armes et d'exclure les provocations.
TASS/VNA/CVN