Fréderic Bouilleux, directeur de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique, présentera le 4 mars en conférence de presse les différentes initiatives prises par l'OIF suite à l'appel lancé par le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, au Fespaco en 2007, pour une plus grande participation des États et pour la diversification des ressources et des partenaires en faveur des cinémas francophones du Sud. Il s'agit de trois projets permettant de capitaliser l'expertise de l'OIF, rationaliser son action en faveur des politiques et industries culturelles et faciliter l'exploitation économique des films soutenus : le projet de catalogue numérisé de l'image francophone; le fonds panafricain pour le cinéma et l'audiovisuel mené en partenariat avec la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) ; l'accompagnement en matière d'appui aux politiques et industries de l'image : comprenant le Fonds de garantie des industries culturelles.
Pour cette 22e édition du Fespaco, l'OIF se distingue également par le soutien financier qu'elle apporte pour la première fois au Prix spécial jeunesse et par le nombre et la qualité des œuvres qu'elle a financées, parmi lesquelles on souligne la présence en sélection officielle dans la catégorie long métrage : Un homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun (Tchad), En attendant le vote de Missa Hebié (Burkina Faso) et Un pas en avant de Sylvestre Amoussou (Bénin).
Acteur incontournable de la coopération culturelle internationale en faveur du cinéma africain, l'OIF a soutenu plus de 1.500 œuvres audiovisuelles et cinématographiques depuis la création en 1988 du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud.
OIF/CVN