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Un technicien iranien, le 9 février 2015, dans la centrale nucléaire de Bouchehr, contruite en coopération avec les Russes dans le Sud de l'Iran. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"En vertu d'un décret du Guide suprême iranien et de l'importance que le directeur de l'OEAI attache à cette question, le pays est désormais prêt à faire monter ses capacités d'enrichissement de l'uranium à 190.000 unités de travail de séparation (UTS)", a indiqué M. Kamalvandi, cité par Press TV.
En juillet 2018, Ali Akbar Salehi, directeur de l'OEAI, avait déjà annoncé que l'Iran avait mis en place une usine destinée à produire les rotors utilisés dans les centrifugeuses de pointe, afin de faire monter la capacité de production d'uranium enrichi du pays à 190.000 unités de travail de séparation (UTS).
Cette usine est en mesure de produire environ 60 centrifugeuses IR-6 par jour, avait indiqué M. Salehi. L'UTS est la mesure standard de l'effort requis pour séparer les isotopes de l'uranium au cours du processus d'enrichissement. Une UTS est équivalente au travail de séparation d'un kilogramme d'uranium.
C'est le Guide suprême de la Révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a initialement ordonné à l'OEAI de faire passer ses capacités de production à 190.000 UTS. Dimanche 10 février, M. Kamalvandi a déclaré que l'Iran était également prêt à faire monter la pureté de son uranium enrichi à 20%.
En vertu de l'accord international sur le nucléaire de 2015, qui a mis fin au programme nucléaire controversé de l'Iran, Téhéran a accepté de réduire à 3% le degré de pureté de son uranium enrichi.
Les signataires de l'accord sur le nucléaire ayant échoué à honorer leurs engagements, l'Iran a cependant commencé à dresser des plans pour redessiner le réacteur à eau lourde d'Arak, a précisé M. Kamalvandi.
Xinhua/VNA/CVN