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Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, le 19 août à Helsinki. |
M. Zarif et le ministre finlandais des Affaires étrangères, Pekka Haavisto, se sont adressés à la presse après s'être rencontrés à Helsinki. S'exprimant sur l'éventualité de voir la Finlande jouer un rôle de médiateur entre les États-Unis et l'Iran, M. Zarif a déclaré qu'une médiation "devait pouvoir s'appuyer sur quelque chose", et a averti que le dialogue ne serait peut-être bientôt plus possible.
L'accord sur le nucléaire iranien, ou Plan d'action global conjoint (JCPOA), a été conclu en 2015 entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies - la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis - ainsi que l'Allemagne. Les États-Unis se sont cependant retirés du JCPOA l'année dernière. M. Zarif a déclaré que l'Iran avait clairement manifesté sa préférence pour la coopération et le dialogue en négociant et en signant le JCPOA, et a ajouté que son pays restait attaché à l'accord malgré les mesures prises par les États-Unis.
Téhéran reste disposé à poursuivre le dialogue, mais la fenêtre d'opportunité est en train de se refermer, a-t-il indiqué. "Le travail d'un médiateur doit pouvoir s'appuyer sur quelque chose. Et un médiateur devra avant tout ramener les États-Unis à la table des négociations", a-t-il ajouté. M. Haavisto a quant à lui déclaré à la presse que la Finlande considérait le JCPOA comme un accord international très important. "Nous devrions tous faire de notre mieux pour maintenir l'accord en vie. La Finlande est prête à faire sa part du travail", a-t-il affirmé.
M. Zarif avait précédemment indiqué qu'un "meilleur accord que celui de 2015 ne pourrait pas être atteint", ceci étant interprété par les observateurs locaux comme une indication que l'Iran ne souhaite pas renégocier les termes de l'accord.
Xinhua/VNA/CVN