>>Gibraltar décide s'il libère le pétrolier iranien
Deux membres d'équipage à bord du pétrolier iranien Grace 1, le 15 août 2019. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti vendredi 16 août avoir donné des garanties en échange de la libération du pétrolier Grace 1, retenu depuis le 4 juillet à Gibraltar, avant d'être autorisé jeudi 15 août à repartir.
"L'Iran n'a donné aucune garantie que le navire n'irait pas en Syrie, car dès le début (...), nous avions dit que la Syrie n'était pas sa destination", a indiqué le porte-parole du ministère, Abbas Moussavi.
Le bâtiment avait été arraisonné par la Royal Navy en Méditerranée sous l'accusation de vouloir transporter du pétrole en Syrie, ce qui a été jugé contraire au régime de sanctions de l'Union européenne.
La presse occidentale a rapporté jeudi 15 août que le chef de l'exécutif de Gibraltar, Fabian Picardo, avait autorisé le départ du Grace 1 après avoir reçu "des assurances écrites formelles" qu'il ne déchargerait pas sa cargaison en Syrie.
Pour M. Moussavi, le fait que Gibraltar évoque ces garanties sert à masquer l'humiliation provoquée par cet "acte de piraterie".
Le même jour, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a tweeté que cette détention était "à 100% illégale".