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Des combattants rebelles montrent les débris d'un avion du régime syrien abattu, près de Khan Cheikhoun, le 14 août. |
La majeure partie de la province d'Idleb ainsi que des segments de celles voisines d'Alep, Hama et Lattaquié échappent toujours au contrôle du président syrien Bachar al-Assad, huit ans après le début de la guerre.
Cette zone, dominée par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda) mais qui abrite aussi quelques groupes rebelles, est la cible depuis fin avril de bombardements quasi quotidiens.
Depuis plusieurs jours, les forces prorégime ont avancé aux dépens des jihadistes et des rebelles.
Elles se trouvent désormais à trois kilomètres au nord-ouest de la ville stratégique de Khan Cheikhoun après avoir pris le contrôle jeudi 15 août de cinq villages environnants, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Khan Cheikhoun se trouve sur l'autoroute qui traverse Idleb et relie la capitale Damas à la métropole d'Alep (Nord), toutes deux sous contrôle gouvernemental.
"L'objectif est d'encercler Khan Cheikhoun et d'atteindre l'autoroute", a affirmé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Les combats sont toutefois acharnés. Mercredi 14 août, un avion de l'armée syrienne qui survolait une zone à l'est de Khan Cheikhoun a ainsi été abattu par les jihadistes et son pilote capturé, une première depuis le début de l'escalade militaire dans la région, selon l'OSDH. HTS a revendiqué l'attaque.
Jeudi 15 août, le groupe jihadiste a publié sur son site une vidéo montrant un homme, présenté comme le pilote, qui affirme s'appeler Mohammad Ahmad Sleiman et être lieutenant de l'armée de l'air syrienne.
AFP/VNA/CVN