>>L'Iran ne négociera pas avec les États-Unis tant que pèseront des menaces de sanctions
>>L'Iran a "de nombreuses options" face aux sanctions pétrolières des États-Unis
Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères. |
Les sanctions sont une arme que Washington a l'habitude d'utiliser, et un examen de l'histoire des relations étrangères américaines révèle que "ce pays est celui qui a imposé le plus grand nombre de sanctions sur la majorité de pays", a indiqué M. Zarif, cité par la chaîne iranienne Press TV.
S'exprimant au sujet des nouvelles sanctions que les États-Unis menacent d'imposer contre l'Iran, il a déclaré que son pays était capable de se sortir de cette situation.
"Le monde est avec nous, et nous devons mettre cette opportunité à profit", a-t-il souligné. "Nous pouvons utiliser ces pressions pour susciter une augmentation de la production pétrolière nationale et de nos exportations non pétrolières, et montrer aux Américains qu'ils doivent renoncer" à leur projet de sanctions, a-t-il affirmé. Les sanctions américaines contre l'Iran devraient être remises en vigueur en août et en novembre, une décision prise après le retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien, le 8 mai dernier.
Un premier ensemble de sanctions sera remis en vigueur le 6 août. Ces sanctions viseront notamment le secteur automobile iranien, ainsi que le commerce de l'or et de divers autres métaux essentiels. Les autres sanctions reprendront le 4 novembre, et viseront le secteur énergétique et les transactions pétrolières, ainsi que les transactions avec la Banque centrale d'Iran.
Le retrait de Washington de l'accord phare sur le nucléaire iranien de 2015 a été largement critiqué à travers le monde. Certains des principaux alliés européens des États-Unis travaillent depuis ce retrait à empêcher l'accord de se déliter. L'Iran avait déclaré que les pays européens allaient bientôt proposer un ensemble de mesures destinées à protéger les intérêts iraniens, conformément à l'accord de 2015.
Xinhua/VNA/CVN