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Des soldats syriens hissent le drapeau sur un monument en ruine de la ville de Qouneïtra sur le plateau du Golan, aux portes d'Israël, le 27 juillet. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Quasi-abandonnée et en ruine depuis les guerres israélo-arabes des années 1960 et 1970, la ville de Qouneitra se trouve dans la zone tampon démilitarisée qui sépare la partie syrienne du plateau Golan de la partie occupée par Israël.
Depuis le déclenchement de la guerre en Syrie en 2011, plusieurs villages autour de Qouneïtra étaient eux passés sous contrôle des opposants.
Mais à l'issue d'une offensive militaire lancée en juin suivie d'accords de capitulation négociés par l'allié russe, ces opposants ont rendu leur artillerie lourde et accepté un retour du gouvernement dans les villages qu'ils avaient conquis.
Les forces syriennes ont ainsi pu reprendre la quasi-totalité de la province de Qouneïtra qui borde Israël et où se situe le plateau du Golan.
Pour "célébrer" cette victoire, quelque 300 personnes, soldats du gouvernement, civils et quelques opposants ayant accepté de déposer les armes, ont convergé vers la ville en ruine de Qouneïtra pour une cérémonie symbolique incluant une levée du drapeau national syrien.
Un portrait du président Bachar al-Assad avait été installé sur un monument en ruine trônant au milieu de "la Place de la Libération", a constaté un correspondant de l'AFP lors d'un déplacement organisé par le gouvernement.