Lors d'une conférence de 2 jours, M. Brown a déclaré qu'à moins qu'il accepte le programme de contrôle de l'ONU, l'Iran doit s'attendre à subir "d'autres sanctions plus dures."
La conférence porte sur l'accès des pays à l'énergie nucléaire sans développer leurs propres usines d'enrichissement d'uranium car elles augmentent le risque d'être utilisé à des fins militaires.
Une centaine d'officiels de 37 pays, hormis l'Iran, participent à cette conférence, ainsi que des experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et de l'industrie nucléaire.
"L'actuel programme nucléaire iranien est inacceptable", a souligné M. Brown, et d'ajouter : "L'Iran a dissimulé ses activités nucléaires, a refusé de coopérer avec l'AIEA, a bafoué les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et son refus de respecter les règles nous a conduit à considérer son programme nucléaire comme une menace nucléaire critique".
"C'est pourquoi, l'Iran doit faire un choix clair : poursuivre dans cette voie et subir d'autres sanctions plus strictes, ou changer pour un programme d'énergie nucléaire civile surveillé par l'ONU, qui apportera à ses citoyens les plus grands bénéfices", a- t-il expliqué.
Mais M. Brown a ajouté que le monde a besoin de "leadership moral", appelant à la "collaboration, non à l'isolation".
La Grande-Bretagne sera "au premier plan" des efforts pour le désarmement nucléaire général lors des négociations internationales l'année prochaine, a insisté le Premier ministre. "S'il est possible de réduire le nombre de nos ogives, la Grande-Bretagne sera prête à le faire", a-t-il annoncé.
XINHUA/VNA/CVN