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>>Paris, Londres et Berlin sont toujours prêts à restaurer le PAGC
>>Le Conseil des gouverneurs a adopté une résolution sur l'Iran
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saeed Khatibzadeh, le 27 février à Téhéran. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Iran "va dans le sens de la diplomatie" et est prêt à conclure un accord "bon, durable et efficace", a déclaré Saïd Khatibzadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse hebdomadaire.
Critiquant la politique de deux poids, deux mesures des États-Unis, M. Khatibzadeh a déclaré que les Américains poursuivaient les politiques de l'ancien président Donald Trump malgré leur prétention à vouloir les corriger.
"Nous ne savons pas s'il faut croire en leurs paroles ou en leurs actions car ils poursuivent toujours le chemin de M. Trump", a-t-il déclaré.
Parlant d'une résolution anti-iranienne adoptée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) début juin, M. Khatibzadeh a noté que l'Iran s'efforçait de faire avancer les négociations depuis le début des pourparlers de Vienne en avril 2021, malgré la non-coopération et l'obstructionnisme des États-Unis.
Avant la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA sur la résolution anti-iranienne, l'Iran avait donné son initiative et sa feuille de route aux États-Unis par l'intermédiaire du chef de la politique étrangère de l'Union européenne (UE), Josep Borrell, a expliqué le responsable iranien.
L'Iran a signé l'accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (PAGC), avec les puissances mondiales en juillet 2015, acceptant de freiner son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions imposées par les États-Unis. Cependant, M. Trump a retiré Washington du PAGC en mai 2018 et a réimposé des sanctions unilatérales à l'Iran.
Depuis avril 2021, huit séries de pourparlers ont eu lieu dans la capitale autrichienne entre l'Iran et les parties restantes du PAGC pour relancer cet accord.
Toutefois, les pourparlers sont suspendus depuis mars, alors que l'on pensait être à deux doigts d'un accord final, ce qui suscite de profondes inquiétudes quant à leur perspective.
Début juin, le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté une résolution anti-iranienne proposée par les États-Unis et leurs alliés européens, accusant l'Iran de non-coopération.
En réaction à cette résolution, l'Iran a coupé un certain nombre de caméras de surveillance de l'AIEA sur ses sites nucléaires.