Ce bilan, encore provisoire, dépasse celui de la prise d'assaut du conseil de la province de Salaheddine à Tikrit par un commando armé d'Al-Qaïda en Irak le 29 mars 2011, qui avait fait 58 morts.
Ont été frappées dans la matinée du 15 août les villes de Kout, Tikrit, Bagdad, Taji, Najaf, Kirkouk, Ramadi, Kerbala, Khan Beni Saad, Iskandariya, Mossoul, Balad et plusieurs localités de la province de Diyala dont Baqouba.
Le président du parlement irakien, Iyad al Oussama al-Noujaifi, a "condamné (ces) attaques criminelles qui ont visé un certain nombres de provinces et causé la mort et des blessures à des dizaines de personnes innocentes", selon un communiqué de ses services. "J'exige de connaître la raison de ces attaques et qui est impliqué", a-t-il affirmé, en jugeant "nécessaire d'accroître les efforts pour empêcher de tels événements".
L'attaque la plus meurtrière, un double attentat à la bombe, a fait au moins 40 morts et 65 blessés à Kout, à 160 km au sud-est de Bagdad, selon un nouveau bilan donné par Ghalid Rashid Khazaa, un porte-parole des services de santé de la région de Wasit, dont Kout est le chef-lieu.
Les deux explosions se sont produites vers 08h00 (05h00 GMT) dans un endroit bondé du centre de cette ville de près de 400.000 habitants, selon une source policière. Elles ont été provoquées quasi simultanément par une voiture piégée et une bombe placée au bord de la route.
À Najaf (150 km au sud de Bagdad), deux voitures piégées ont explosé, selon le général de police Abdoul Karim Moustafa. L'une d'elles visait un poste de police et l'autre a explosé dix minutes plus tard à l'extérieur de l'enceinte, d'après une source médicale. Le bilan est de sept morts et 60 blessés, pour la plupart des policiers.
AFP/VNA/CVN