M. Khanal, qui dirige le parti UML, a remis sa démission au président népalais, Ram Baran Yadav, après l'échec des pourparlers en cours depuis des jours avec les dirigeants des autres principaux partis, a indiqué le conseiller, Surya Thapa. "Il a tenté de forger un consensus jusqu'à la dernière minute.
Mais les partis ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur la rédaction de la Constitution et sur le processus de paix, alors il a démissionné", a dit le conseiller.
M. Khanal avait été élu par le parlement en février avec le soutien des maoïstes népalais, autrefois clandestins et devenus la principale force politique du Népal après la fin de la guerre civile en 2006 et l'abolition de la monarchie.
Les maoïstes, qui ont combattu les forces gouvernementales pendant dix ans, de 1996 à 2006, sont devenus le parti dominant au parlement en remportant les élections législatives de 2008 sous la direction de leur chef Pushpa Kamal Dahal, connu sous son nom de guerre de Prachanda (le Féroce, en népalais).
M. Khanal, 60 ans, était à la tête d'une fragile coalition gouvernementale formée par trois partis dont les maoïstes. Il avait annoncé le 11 août qu'il démissionnerait si un accord sur la poursuite du processus de paix n'était pas atteint à la fin de la semaine.
L'un des principaux de points de désaccord entre les partis porte sur l'intégration dans l'armée népalaise de quelque 19.000 anciens maoïstes, une mesure à laquelle s'opposent la hiérarchie militaire et le Parti du Congrès, principale formation de l'opposition parlementaire.
AFP/VNA/CVN