Afrique du Sud
L'industrie minière espère un changement politique rapide

Toujours convalescente, l'industrie minière d'Afrique du Sud mise sur un changement politique rapide à la tête du pays pour obtenir des réformes seules capables, selon elle, de relancer durablement la confiance des investisseurs en son avenir.

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La mine d'or sud-africaine de Blyvooruitzicht, près de Carletonville, le 23 mars 2017, quatre ans après sa fermeture.

Le plus important rendez-vous mondial des acteurs du secteur minier s'est ouvert lundi 5 février au Cap (Sud-Ouest), alors que les spéculations vont bon train sur une fin de mandat anticipée du président du pays, le très controversé Jacob Zuma.

Son départ ouvrirait la voie à son successeur à la tête du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, le vice-président et ancien dirigeant de compagnie minière Cyril Ramaphosa.

"Pour la première fois depuis longtemps, il est possible d'envisager l'avenir avec un optimisme raisonnable plutôt que de s'en inquiéter", s'est réjoui le patron de la Chambre sud-africaine des mines, Roger Baxter.

Selon le dernier rapport du cabinet PriceWaterhouseCooper, l'année dernière a encore été difficile pour le secteur.

Si le chiffre d'affaires des compagnies minières sud-africaines a progressé de 13% à 43 milliards de rands (2,9 Mds euros) par rapport à 2016, leur capitalisation a chuté d'un quart, malgré la remontée des prix de certains métaux sur les marchés.

Le secteur emploie encore 460.000 salariés en Afrique du Sud, mais ne contribue plus qu'à 5,1% de ses revenus, contre 5,4% en 2016.

AFP/VNA/CVN

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