L'Indonésie entre en campagne électorale

La campagne officielle pour les élections législatives et locales du 9 avril s'est ouverte le 16 mars en Indonésie avec en ligne de mire l'élection présidentielle de juillet pour laquelle l'actuel président Susilo Bambang Yudhoyono est donné favori.

Cette campagne s'ouvre sur fond de crise économique, avec une baisse des exportations, notamment de matières premières, et une progression des licenciements dans un pays qui a bénéficié d'une forte croissance économique ces dernières années.

Le 9 avril, les 171 millions d'électeurs seront également appelés à choisir parmi plusieurs centaines de milliers de candidats leurs représentants aux assemblées de province, de ville et de district.

Les partis font pourtant tout pour allécher les électeurs. Ces dernières semaines, leurs banderoles et affiches multicolores ont submergé villes et villages, jusqu'aux rizières et aux plages. Avant même que ne débute, le 16 mars, la campagne officielle pour les scrutins législatifs et locaux du 9 avril.

Ce jour-là, sera organisée l'une des plus grandes et complexes journées électorales au monde. Dans le 4e pays le plus peuplé de la planète, qui s'étend sur plus de 6.000 îles habitées, 171 millions d'électeurs sont appelés à se rendre dans 580.000 bureaux de vote pour remplir chacun 4 bulletins de vote de la taille d'un poster.

La démesure atteint aussi le nombre de candidats : près de 14.000 de 38 partis différents pour les 560 sièges de l'assemblée nationale, selon la Commission électorale. Ils sont aussi des centaines de milliers à concourir pour les assemblées municipales, régionales et de districts.

Les chefs des 38 partis se sont retrouvés le 16 mars matin à Jakarta pour s'engager à mener une "campagne pacifique et honnête".

La police "va mobiliser les deux-tiers de ses 400.000 hommes pour garantir le bon fonctionnement de la démocratie", a indiqué son chef adjoint, Makbul Padmanagara.

Le parti de M. Yudhoyono, le Parti démocrate, est crédité d'environ 20% des suffrages aux législatives par les sondages. Il devance les 2 formations ayant dominé la vie politique, le Parti démocratique de lutte (PDI-P) de l'ex-présidente Megawati Sukarnoputri, et le Golkar, le parti au pouvoir sous Suharto.

Les partis musulmans sont loin derrière et pourraient compter moins d'élus qu'en 2004.

AFP/VNA/CVN

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