La convocation des élections "viendra lorsque le gouvernement aura mis en place sa politique de relance", a déclaré M. Aso, cité le 14 mars par l'agence de presse Jiji.
"L'économie ne redémarrera pas autrement", a-t-il ajouté.
Très impopulaire, le Premier ministre fait l'objet d'appels pressants du principal mouvement d'opposition, le Parti démocrate du Japon (PDJ, centre), pour dissoudre la Chambre des députés et convoquer des élections législatives anticipées.
Le PDJ part favori pour ce scrutin qui aura lieu au plus tard en septembre.
"Nous n'avons de toutes façons que 6 mois devant nous", a souligné le chef du gouvernement, ajoutant qu'il convoquerait ces élections "à un moment pendant cette période".
M. Aso a annoncé vendredi avoir ordonné au Parti libéral démocrate (PLD, droite) au pouvoir d'élaborer un nouveau plan de relance, le troisième depuis l'automne dernier, pour tenter d'extraire la deuxième économie mondiale de la récession.
Le Premier ministre n'a pas été plus précis mais, selon un responsable du PLD, ce nouveau plan devrait prévoir des dépenses de l'ordre de 20.000 milliards à 30.000 milliards de yens (160 milliards à 240 milliards d'euros).
Le gouvernement japonais a déjà annoncé depuis l'automne 2 plans de relance d'un montant total de près de 50.000 milliards de yens (400 milliards d'euros), dont l'un comprend notamment une initiative très controversée visant à offrir une enveloppe d'argent liquide à chaque habitant du pays.
L'économie nippone vit sa pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale, frappée de plein fouet par l'effondrement de ses exportations pour cause de chute de la demande mondiale.
AFP/VNA/CVN